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Pirates : Amis, ennemis, amants ? Je t'aime, moi non plus !
--> Les couples et tandems de "Pirates des Caraïbes"

Des relations complexes, souvent houleuses, unissent certains de ces personnages : rien n’est jamais simple, rien n’est jamais ni blanc ni noir !

Les couples réels et potentiels 

* Will Turner / Elisabeth Swann :

C’est le couple « de base », apparemment idéal. Amis d’enfance, épris depuis toujours ou presque, parfaitement assortis, ils se complètent à merveille. Par ailleurs, bien qu’ils l’aient longtemps ignoré, voire nié (Will surtout), tous deux ont la piraterie dans le sang, à des degrés divers.

Au début, et bien qu’il n’y ait rien ni ne semble devoir y avoir d’officiel entre eux, la relation des deux jeunes gens semble fusionnelle : ils respirent littéralement du même souffle. Pour sauver celle qu’il aime, Will laisse tomber ses principes sur l’ordre et la justice, fait abstraction de l’antipathie notoire que lui inspirent les pirates et se met lui-même hors la loi (au risque de finir sur la potence) en faisant évader Jack Sparrow, le seul homme à pouvoir le mener au Black Pearl, et en faisant alliance avec lui. Il n’hésitera d’ailleurs pas davantage à se livrer lui-même à Barbossa en échange de la liberté de sa dulcinée.

 

Quant à Elisabeth, n’en parlons pas ! C’est une véritable furie, ne reculant devant rien dès que son prince charmant est en danger ! Pour lui, elle manipule Jack Sparrow (un bel exploit, entre nous !), quitte d’ailleurs à le livrer à la mort, promet à Norrington de l’épouser puis, continuant de jouer des sentiments du commodore pour elle, arrache Will à la justice. Elle libère l’équipage prisonnier dans le but d’obtenir son aide, abandonne son propre père à Mercer et Beckett, s’habille en homme pour s’engager comme matelot et partir à la recherche de son fiancé… 

   

Une seule chose, au début du moins, semble les séparer : leur rang social. Elle, la fille du gouverneur de Port-Royal. Lui, simple forgeron. Pourtant, après leurs premières aventures, rien ne paraissait plus devoir les séparer : le rival potentiel de Will s’était galamment retiré du jeu, et le père d’Elisabeth avait donné son accord.

L’amour est toujours vainqueur ? Hum ! C’est à voir ! Car hélas, il avait fallu que le sinistre Beckett vienne interrompre leur mariage et que l’aventure les aspire à nouveau, tous les deux, dans son tourbillon.

 

Pour piéger Jack Sparrow, Elisabeth lui donnait alors un « baiser de Judas » apparemment très convaincant, sans se douter que son fiancé en était témoin.

  

Dès lors, qui pouvait prévoir ce qu’allait faire Will, persuadé d’avoir perdu le cœur d’Elisabeth ? Héroïque et généreux jusqu’au bout, il acceptait bien sûr, la voyant en larmes, de voler au secours de son nouveau rival, mais une indéniable distance, pire, un commencement de froideur s’était dès lors glissé entre les jeunes gens, immédiatement suivi par des reproches :

- Tu as livré Jack au kraken, tu as choisi de ne rien me dire…

- Tu as cru que je l’aimais… Tu aurais dû me dire que tu préparais ça, tout ça c’est de ta faute ! 

En fait, cet épisode aura, à terme, d’heureuses conséquences puisque les deux tourtereaux, ayant ainsi testé la force de leurs sentiments, engagent une nouvelle relation, plus adulte, moins fusionnelle et exclusive que celle de leur adolescence. Tout à fait sûrs désormais d’eux-mêmes et de leur choix, ils sont prêts désormais (bien malgré eux) à affronter la cruelle épreuve qui les attend : dix longues années de séparation après seulement quelques heures de mariage. Dix longues années durant lesquelles Will accomplira sa mission dans le monde des morts tandis que sa femme, devenue au sens propre du terme la gardienne de son cœur (« Il t’a toujours appartenu »), l’attendra fidèlement.  

Franchement, tous deux auraient mérité un sort plus doux !   

* Jack Sparrow / Elisabeth

Un couple potentiel, ou éventuel, qui aura fait couler beaucoup d’encre et de salive ! Certes, Jack a bien cerné le caractère de celle qu’il appelle familièrement « Lizzie » : impulsive, volontiers égoïste, sans parole (bien qu’elle se targue de son sens de l’honneur !), étouffée depuis l’enfance dans le carcan des bonnes manières et d’un milieu qui ne lui convient pas du tout. Bref : une petite fille rebelle et trop gâtée qui rêve, le nez dans ses bouquins. Une fille pleine d’énergie cependant, et de hardiesse, follement aventureuse, qui, comme beaucoup sans doute, voit en Jack le symbole de la vie dont elle rêve : libre et insouciante.

 

Bien sûr, Jack lui tourne autour et la drague ouvertement. Coureur de jupons dans l’âme, cela n’a rien d’étonnant. Et le jeu qu’il esquisse avec elle n’est pas sans malice. Du reste, ça tombe bien : du coup, il suffit à la jeune femme d’un baiser pour piéger le pirate, d’habitude bien plus rusé que ça, et l’enchaîner fort proprement au mât du Pearl ! De l’amour ? Sûrement pas ! Si l’amour inclut la traîtrise à l’encontre du celui ou celle qu’on aime et le fait de le vouer à la mort sans sourciller, alors les règles ont bien changé ! Quant à Jack, ce n’est pas un marin pour rien : la devise « une fille dans chaque port » lui convient parfaitement, le laissant libre et sans attache tout en lui permettant de jouer au jeu du désir et de la séduction quand

l’humeur lui en vient. Certes, il semblerait que « Lizzie », dans sa naïveté, ait réellement cru aux avances du pirate. En témoigne la phrase qu’elle prononce tout à la fin de Jusqu’au bout du monde en lui disant adieu :

- Ca n’aurait jamais pu marcher entre nous.

    

Jack d’ailleurs, non sans malice, joue le jeu jusqu’au bout, lui dédie l’un de ces sourires ensorceleurs dont il a le secret et répond simplement, sur le ton léger qui lui est propre :

- Vous aimeriez vous en convaincre !

Certes, par le passé, Elisabeth a bel et bien joué de son charme dans le but de « vamper » le pirate. Non par jeu, mais pour parvenir à un but précis (l’enivrer de manière à ne plus l’avoir dans les pieds, obtenir les lettres de marque destinées à Will et subtilisées par Jack. Cela bien sûr sans oublier ce fameux baiser par lequel elle le condamne à mort !). Mais Elisabeth ne mesure jamais les conséquences de ces actes et elle use sans le moindre scrupule de toutes les armes qu’elle a à sa disposition, quitte à pleurer après en constatant ce qu'elle a provoqué. Dès le départ, elle a clairement démontré qu’elle sacrifierait Jack sans hésiter pour sauver Will Turner : dans La malédiction…, c’est sans état d’âme qu’elle le livre à Norrington, donc à la potence ! Pas par malice, non. Par intérêt ! Pirate…

 * James Norrington / Elisabeth.

Aucune chance dès le départ. Certes, Norrington est réellement épris d’Elisabeth. En fait, il n’est pas exagéré de dire qu’il l’aime passionnément puisque, toujours, il va se sacrifier pour elle, jusqu’à en mourir.

Non seulement il accepte de voler au secours de Will Turner alors que celui-ci est captif de Barbossa, mais encore, lorsque le jeune homme, dans une folle tentative, s’efforce de sauver Jack Sparrow de la potence, le commodore Norrington, supposé faire appliquer la loi anglaise à Port-Royal, fait comme si de rien n’était. Ce qui est déjà beaucoup.

 

Pourtant, il fait mieux encore : Elisabeth laissant enfin éclater au jour ses sentiments pour Will (parce que c’est bien Will, et non Jack, qu’elle cherche à protéger en s’interposant entre les deux fugitifs et les soldats), alors même qu’elle a promis à Norrington de l’épouser, celui-ci n’a pas un mot de protestation. Homme d’honneur et chevaleresque jusqu’au bout des ongles, il s’incline simplement devant l’évidence et le bonheur de la jeune femme.

Reconnaissons-le : peu d’hommes agiraient ainsi et James avait là une occasion en or de se débarrasser de son rival. D’autant qu’il payera cher sa générosité puisque le voilà à son tour déclaré hors-la-loi, risquant la potence comme un vulgaire pirate pour en avoir laissé échapper un et en avoir épargné un autre ! C’est bien connu, les bons sentiments ne payent pas. Descente aux enfers pour Norrington qui finit par atterrir à Tortuga, ivre et dépenaillé, ayant touché le fond de la déchéance et du désespoir. Le voilà encore simple matelot sur le Black Pearl, occupé aux tâches les plus ingrates, sans qu’Elisabeth daigne lui accorder un seul regard ni ne daigne, d’ailleurs, écouter une seule de ses mises en garde lorsqu’il lui fait remarquer que Sparrrow n’est sûrement pas innocent dans le fait que Will, à cette même heure, est retenu en otage à bord du Hollandais Volant.

 

Norrington toutefois se tirera de ce mauvais pas et retrouvera son uniforme et son rang, certes… Et son chemin croisera une dernière fois celui d’Elisabeth. Une fois encore, pour elle, il trahira le camp qu’il avait choisi. Et mourra en couvrant sa fuite.  

Quant à elle, soyons juste : si elle n’éprouve pas d’amour  pour le commodore, elle le reconnaît cependant à sa juste valeur. Il est même permis de penser qu’elle l’aime bien, un peu comme un grand frère toujours là pour l’aider quand elle en a besoin. Ou un chevalier servant dévoué à son service, ce qu’il est effectivement. Elle se hérisse comme un chat en colère quand Beckett l’informe que Norrington est sous le coup d’un mandat d’arrestation. Tout au début du premier film, elle envisage bel et bien de l’épouser, non par amour mais parce que c’est le mariage de convenance que tout le monde attend d’elle.

- C’est un homme bien, dit-elle alors. Le genre d’homme que l’on rêve d’épouser.

Mais pas forcément celui qui vous fait battre le cœur…    

 

 

* Davy Jones / Calypso 

Si leur amour est avéré, il s’agit cependant d’un amour tourmenté, violent, dévastateur. Davy Jones, « grand aventurier, grand marin », l’homme qui s’identifie lui-même à la mer, aura aimé Calypso jusqu’à la haine.

Et elle, la déesse marine aux mille visages, « aussi dure, aussi changeante et indomptable que l’océan », semble exiger de lui ce qu’elle est elle-même incapable de donner, à savoir constance et fidélité.

 

Après l’avoir rendu immortel et lui avoir confié la tâche de transporter les âmes de ceux qui meurent en mer dans l’au-delà, la capricieuse déesse donne rendez-vous à son amoureux dix ans plus tard. Hélas, elle-même ne s’y rendra pas. Désespéré, Davy Jones alors s’arrache le cœur de la poitrine, sans réussir à mourir pour autant, renonce à sa mission et, par vengeance, trahit Calypso en expliquant à la cour des frères comment l’emprisonner à jamais.

 

Et cependant, au fil des siècles qui suivent, il continue à l’aimer au point de pleurer en pensant à elle… et croyez-moi, un homme comme Davy Jones ne pleure pas aisément !

Non, elle n’est pas simple, leur histoire.    

Les tandems 

 * Jack Sparrow / Will Turner :

Dès le départ, rien n’a été simple, entre ces deux-là ! Parfois bons copains, prêts à voler au secours l’un de l’autre, parfois rivaux, souvent opposés : régulièrement, ils s’exaspèrent mutuellement, se vouent au diable, se tirent dans les pattes. Et Jack n’hésite pas à faire des coups salement tordus à Will, entre parenthèses ! Sans scrupule, hein ?

Evidemment, plus différents, c’est difficile : Will est l’archétype même du héros, généreux, désintéressé, courageux et loyal. Jack n’en a rien à fiche de personne excepté lui-même et veut bien rendre service à l’occasion, à condition que ça ne lui coûte absolument rien. Et pourtant ! Pourtant, il s’avère bon prophète quand, dès le départ, il prédit au jeune homme « qu’il a un point de vue tellement noir sur les pirates qu’il est bien parti pour en devenir un lui-même ». Gagné.

Le fait est que Will avait bel et bien des dispositions. S’ensuit une relation étrange, du genre « je te déteste, je te trahis, mais si tu es en danger je serai là pour t’aider ».

Qu’on en juge :  lorsqu’ils font connaissance, Jack décide de livrer Will à Barbossa, qui a besoin de son sang pour se libérer de la malédiction de l’or aztèque, en échange du Black Pearl. Or, Will n’est pas stupide et comprend vite qu’il y a anguille sous roche. Il n’hésite donc pas à assommer Sparrow et à l’abandonner sur l’île de la Muerta pour fuir avec Elisabeth. Un à un !

 

Un peu plus tard, Jack intervient cependant pour empêcher Barbossa d’égorger son prisonnier. On dira : ça ne lui coûte pas grand-chose et ce n’est pas la raison principale de sa présence à ce moment là. C’est entendu. On peut même aller plus loin et se dire que machiavélique comme il l’est, Jack Sparrow avait très bien pu penser qu’avoir un allié serait utile lorsqu’il engagerait le combat. Certes. Mais il n’empêche qu’il intervient et qu’un petit moment plus tard il sauvera également Elisabeth, en tirant sur Barbossa une seconde avant que celui-ci abatte la jeune fille.

Quelles que soient les raisons pour lesquelles il a agi, Will risque alors sa propre vie pour sauver le pirate de la pendaison avec cette seule explication :

- C’est un homme de bien et si je dois mourir aujourd’hui, au moins j’aurais la conscience tranquille. 

Fin du premier acte.

Là-dessus, nos deux lascars se trouvent confrontés à de gros ennuis personnels : Jack est traqué par Davy Jones et doit mettre la main sur son cœur pour marchander sa sauvegarde. Will veut –une fois encore- sauver sa fiancée retenue en otage par lord Beckett qui, de son côté, veut entrer en possession du compas ensorcelé du capitaine Sparrow. Pris à la gorge, celui-ci fait à Will de belles promesses et lui raconte de belles histoires, à seule fin de l’envoyer à sa place sur le Hollandais Volant. Sympa, ça ! Heureusement que Will a plus d’un tour dans son sac. Il réussit à s’enfuir, retrouve Jack, et s’ensuit un furieux combat au sabre sans vainqueur ni vaincu.

Fin du deuxième acte.

 Seulement, à bord du Hollandais Will a retrouvé son père, esclave de Jones et du navire, et lui a promis de le libérer. Aussi s’efforce t-il de s’emparer du Black Pearl, seul bâtiment suffisamment rapide pour rattraper (ou distancer) le Hollandais Volant. Evidemment, Jack Sparrow n’apprécie pas tellement.

Cependant, comme il est beau joueur, une fois la colère passée il se met d’accord avec Will pour agir de manière à ce que chacun d’eux obtienne ce qu’il veut. Il va jusqu’à lui glisser quelques conseils réellement sincères concernant sa liaison avec Elisabeth, qui à ce moment là est un peu en perte de vitesse.

 

Et naturellement, lorsque Davy Jones transperce Will de son épée, c’est Jack qui aura la présence d’esprit nécessaire pour lui permettre de revivre, même si c’est en tant que nouveau capitaine du Hollandais Volant.

* Jack / Gibbs

Lorsqu’au début du premier film il débarque à Tortuga avec Will afin d’y recruter un équipage, Jack Sparrow va directement trouver Gibbs.

 

Ils se connaissent bien et, manifestement, depuis longtemps. Et il existe déjà une hiérarchie entre eux : Gibbs appelle Jack par son prénom mais le vouvoie. Jack au contraire tutoie familièrement son interlocuteur et l’appelle par son nom de famille. Il a, cependant, confiance en lui : il lui expose son plan et le charge de recruter un équipage dont, bien entendu, Gibbs lui-même fera partie. Dès cet instant d’ailleurs, il apparaît comme son second.

 

Du début à la fin de la trilogie, Gibbs restera indéfectiblement loyal au capitaine Sparrow. Il laisse royalement tomber le code des pirates pour venir le chercher à Port-Royal à la fin du premier épisode, est le premier à accepter de voler à son secours à la fin du second, se fâche même contre Will, avec lequel il entretient pourtant de très bonnes relations, lorsque ce dernier essaie de s’emparer du Black Pearl.

 

Et comme par hasard, lorsqu’à la fin de Jusqu’au bout du monde Barbossa met les voiles avec le navire de son rival, il prend grand soin de débarquer Gibbs avant, sachant que jamais ce dernier n’acceptera le changement de capitaine !    

Jack de son côté sait de toute évidence jusqu’où va la dévotion de Gibbs à son égard… et en bon pirate qu’il est, il en profite sans vergogne pour le faire tourner en bourrique. Il faut attendre le moment où ils se disent adieu à la fin de Jusqu’au bout du monde pour voir, dans le regard qu’ils échangent, une amitié sincère et réciproque.

Et cela malgré le fait qu’une minute plus tôt à peine, Jack pourtant toujours si maître de lui a giflé son second à la volée ! Pour se défouler, peut-être, lui-même venant –une fois de plus- de se faire claquer le museau de belle manière par ses deux prostituées préférées ? Mais non.   Plutôt à titre de représailles, pour s’être trouvé ivre-mort une fois de plus pendant que Barbossa filait avec le Black Pearl. D’abord furieux, Gibbs semble d’ailleurs bien le comprendre de cette façon. Mieux ( ?), il semble finalement considérer qu’il a mérité ce traitement musclé…

Maintenant, savoir ce qu’il aurait pu faire seul pour empêcher le navire de lever l’ancre… savoir encore pourquoi Jack a eu l’imprudence de descendre à terre en laissant Barbossa à bord… autre histoire !

La question demeure que puisqu’ils sont toujours aussi potes, on ne comprend pas pourquoi ils se séparent.

Jusqu’à leur prochaine rencontre ?

 

 

* Pintel et Ragetti

Ces deux Laurel et Hardy des Caraïbes, bêtes comme leurs pieds et gaffeurs de première, semblent cumuler à eux seuls tous les défauts connus ou supposés des pirates : ils ont de très sales tronches, sont sales, déguenillés, lâches (toujours du côté du plus fort et près à faire de la lèche si le vent tourne), cupides… pas recommandables pour un shilling !

Pintel est toujours renfrogné et passe son temps à râler comme un pou. Ragetti a toujours l’air d’être un peu ailleurs, il aime bien ricaner entre ses dents cariées à chaque phrase de son compère et passe l’essentiel des trois films à perdre son œil de verre.

 

A bord du Black Pearl, Pintel et Ragetti occupent la fonction de canonniers et, s’ils sont dévoués corps et âme (en supposant que les pirates aient une âme) à Barbossa,  ils ne manquent pas une occasion de « cirer les bottes » à Jack Sparrow, qu’ils ont cependant déjà trahi une fois, lors de la fameuse mutinerie, et qu’ils étaient prêts à abattre sur place lorsqu’ils l’ont retrouvé sur l’île de la Muerta.

 

Absolument inséparables même s’ils passent leur temps à se chamailler, les deux compères semblent souvent tellement liés qu’ils agissent de la même manière, en même temps, sans jamais avoir besoin de se concerter. Comme par exemple lorsqu’ils fuient avec le coffre de Davy Jones sur l’île des Quatre-Vents et qu’Elisabeth surgit brusquement devant eux. Ou encore –nouvelle occasion pour eux de faire du zèle- quand ils voient Jack fusiller Will du regard après que le jeune homme, trahi par Sao Feng, ait échoué à s’emparer du Pearl : comme un seul homme (une expression qui pourrait avoir été inventée pour eux), les deux lascars se précipitent pour saisir le futur capitaine du Hollandais Volant par les épaules (ah, quel dommage, mesdemoiselles : il s’en faut de peu pour que dans leur hâte à se faire bien voir ils ne lui arrachent sa chemise. Perspective alléchante ! Tsss ! Décidément, quels incapables !).  

 

 

* Murtog / Mullroy

Aussi inséparables mais encore plus bêtes que les précédents, ce qui n’est pas peu dire, ceux là forment un duo plutôt fade qui apparaît dans le premier et le troisième film. A force d’être stupides et de ressasser les mêmes mimiques et les mêmes dialogues, ils sont plus agaçants que drôles.

 

Ce sont des soldats de Port-Royal, pas très courageux, très maladroits (eux aussi !) et après la mort de Norrington et la bataille finale ils finissent par s’enrôler parmi les pirates. Super ! Le capitaine Barbossa sera sûrement très content d’avoir désormais à son bord un quatuor d’andouilles au lieu d’un duo.

Il n’a pas fini de rouler des yeux d’un air excédé, Barbossa !

Ecrit par Syrene, le Samedi 29 Mai 2010, 16:46 dans la rubrique Cinéma.

Commentaires :

vefree
01-06-10 à 23:25

Voilà qui remet dans le bain...

... une jolie présentation bien écrite (en serait-il autrement avec ta belle plume, Syrene ?) qui donne les points de vues essentiels des relations entre chacun de nos intenables pirates.

Rien à dire sur les relations de chacun dites avec de jolies tournures si plaisantes. En fait, ça me donne envie de me revoir les films. Et si ! Tu en fais une présentation très romanesque et légère vraiment très agréable.
Peut-être qu'un novice du genre pourrait-il apprécier un tel résumé pour en découvrir le contenu... qui sait ?...

Enfin, bravo Syrene, c'est du joli travail et illustré en plus, ce qui ne gâche rien, bien au contraire.

Biz Vef'

 
Syrene
03-06-10 à 23:33

Re: Voilà qui remet dans le bain...

Oooh, une reviendante ! Lol.

Eh oui, après moultes et moultes hésitations, je me suis décidée à publier petit à petit les "articles" (quel grand mot !) que j'ai écrit au fil du temps, au gré de mes coups de coeur. Pour Pirates.. il y en a un certain nombre (bien que tous ne soient plus forcément d'actualité, donc à voir).

En attendant, bon films ! Eh, eh, fière, si j'ai réussi à te donner envie de les revoir *prends une pose avantageuse*.

(A l'occasion, je remplacerai les trois photos qui sont bizarrement sorties, mais je n'avais plus les originaux et les rechercher va prendre du temps).


 
lilouche
08-06-10 à 23:53

bel article très agréable a lire et pertinant !
biz
lola

 
Titvan
09-06-10 à 20:55

Comme l'a très bien dit Lilouche, c'est une analyse très pertinente des différentes relations qui unissent les personnages de "pirates".

Je suis tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis, sauf sur une ou deux petites choses.

La première, concernant la partie Jack et Elizabeth, tu dis qu'"Elisabeth a bel et bien joué de son charme dans le but de « vamper » le pirate. Non par jeu, mais pour parvenir à un but précis", mais je dirais plutôt que l'un n'empêche pas l'autre. Elizabeth vampe Jack, certes par intérêt avant tout, mais je crois aussi qu'elle le vampe, parce que justement elle est consciente de son charme, de ses atouts et de l'effet qu'elle fait à ce bon vieux capitaine, et que ça l'amuse énormément, d'où le sourire que Norri n'a pas manqué de noter. Elle s'amuse tellement qu'elle en a presque oublié de s'inquiéter pour Will... J'ai beau penser parfois que Jack et Elizabeth ne sont pas "comme deux gouttes d'eau"... ils ont au moins ça en commun, cette assurance, cette grande confiance en eux. En témoigne d'ailleurs la façon avec laquelle Elizabeth a accepté de "se livrer" à Sao Feng, sans s'inquiéter outre mesure, et l'amusement qu'on lit facilement sur ses traits quand le pirate lui tourne autour... elle va même jusqu'à le provoquer : "et si je refuse...?" Elle joue clairement les femmes fatales. A ses risques et périls d'ailleurs...

La seconde concerne la relation Jack/Will. Tu dis que Jack "fait à Will de belles promesses et lui raconte de belles histoires, à seule fin de l’envoyer à sa place sur le Hollandais Volant." Certes. Mais je ne crois pas que ce soit aussi simple, comme tu l'as dit, leur relation est très compliquée. On en a déjà parlé, et je sais que tu n'es pas trop convaincue par ce que je vais (re)dire, mais... je ne sais pas, j'ai quand même l'impression que Jack sait pertinemment qu'envoyer Will à sa place sur le HV ne règlera pas sa dette. Je crois plutôt qu'il tente de gagner du temps (le temps de trouver le cœur et de l'embrocher par exemple) Un peu comme dans le premier, il se sert de Will pour "marchander" xD D'ailleurs, quand il réussit à passer un semblant d'accord avec Jones, une des premières choses qu'il dit c'est "renvoie-moi le petit". Certes (bis), quelques secondes après il prétend qu'il pourrait tout à fait "continuer à vivre librement tout en sachant qu'il a fait condamner un ami" (plutôt une connaissance lol) "à une éternité de servitude". Mais, je crois qu'il ne fait que prétendre. Qu'aurait-il pu dire d'autre? Répondre "non" à la question de Jones aurait été un peu stupide, disons-le. Il aurait affiché une sacrée faiblesse que tête de poulpe se serait empressé d'exploiter. Je n'ai pas le sentiment que Jack avait l'intention de condamner Will à payer sa dette à sa place, et basta. Je sais ce que tu vas me dire, il n'avait pas l'air très content de le voir débarquer sur l'île des quatre vents... mais il était surtout surpris, et quelque peu inquiet aussi. La première question qu'il lui pose c'est "comment t'es arrivé ici?" avec un petit regard suspicieux alentour... Jack craint pour sa propre vie, il est parano. Il sait que Will sait qu'il lui a menti, sans vergogne (et du coup, Elizabeth ne va pas tarder à le savoir aussi, erf) Et on ne quitte pas le Hollandais Volant aussi facilement (ça se saurait)... alors c'est louche. Pourquoi ne chercherait-il pas à se venger après tout? Vraiment, je ne pense pas que ce soit un "arg, je pensais m'en être débarrassé de celui-là!" Je ne suis pas en train de dire que Jack a raison de faire ce qu'il fait, loin de là (mon dieu, quel salaud lol) mais... je ne pense pas que ses intentions soient aussi sombres que ça. Je sais que Jack fait une chute vertigineuse (un peu comme celle qu'il fait sur l'île des cannibales xD) dans ton estime durant ce deuxième film, et du coup je me fais un peu l'avocat du diable, mais enfin... voilà ^^

Pour finir, trois petites citations, pour le plaisir :

"- C’est un homme bien, dit-elle alors. Le genre d’homme que l’on rêve d’épouser.

Mais pas forcément celui qui vous fait battre le cœur…"

Ah, moi je trouve ça tout à fait compatible ^^ Elizabeth ne veut pas l'épouser, tant mieux, plus pour moi! xD muahahaha *auréole* (alala, faut vraiment que je me soigne)


"(ah, quel dommage, mesdemoiselles : il s’en faut de peu pour que dans leur hâte à se faire bien voir ils ne lui arrachent sa chemise. Perspective alléchante ! Tsss ! Décidément, quels incapables !)."

Hin hin! Coquine, va! xD J'avais même pas remarqué moi *auréole bis*


"Super ! Le capitaine Barbossa sera sûrement très content d’avoir désormais à son bord un quatuor d’andouilles au lieu d’un duo.

Il n’a pas fini de rouler des yeux d’un air excédé, Barbossa !"

MDR! Il va finir par rester coincé un de ces jours. Fais gaffe Hector, il suffit d'un coup de vent :p

Barbossa : *roule des yeux*

Titvan : *fais le vent* fffffff!! fffffffffff!!!! fffffffffffffffffff!!!!!!






Ahem... je sors, promis ^^'


 
Syrene
09-06-10 à 22:04

MDR !

Ah là là, je n'ai jamais autant regretté de ne pas avoir de smileys sous la main pour illustrer, tiens ! Je suis écroulée par la fin de ton message, les "citations pour le plaisir". *passe des gouttes à Titvan* si tu veux te soigner, tiens.. mais j'y réfléchirais à deux fois, à ta place, lol. Ce doit être si triste de ne plus vibrer ni rien ressentir !

Ah, tu n'avais pas remarqué l'intéressant mouvement de la chemise de Will, malheureusement interrompu par des pattes de gros crétins maladroits ? Te connaissant, ça m'étonne ! Hem, c'est moi qui bave ? Oup, désolée *sourire angélique*

Mé-euh, t'es vilaine avec ce pauvre Hector ! En plus il le fait super bien, j'adore cette grimace quand il roule des yeux ! Personne ne roule des yeux comme lui, MDR !

Passons à la suite (enfin, le début de ton commentaire, en fait). Je suis soufflée ! Toi qui prétends ne pas avoir de mémoire, tu fais les questions et les réponses et tu me cites au mot près ! Je sais que nous avons déjà eu cette conversation plusieurs fois, mais quand même, je suis impressionnée.

Pour la partie Jack/Will, beuh.... je n'ai rien à ajouter ni changer pour le moment. Je ne sais combien de fois j'ai revu ce film, bien que ce soit celui que j'aime le moins, et je suis révoltée à chaque fois, je veux dire je le ressens de la même manière à chaque fois.

Juste une chose : je suis d'accord quand tu dis que Jack ne cherchait pas à se débarrasser de Will. Je pense qu'il s'est dit "mieux vaut lui que moi", tout simplement, et qu'en effet il était sincère dans sa tentative : "renvoie-moi le petit". Je suis même d'accord pour dire que quelque part il devait espérer qu'il trouverait le moyen de s'en sortir, sauf que voilà, comme tu le dis toi-même, on ne quitte pas le Hollandais Volant comme ça et qu'au final Jack se sera ou serait dit "eh ben tant pis, ma fiole avant tout".

Et oui encore pour l'inquiétude quand il voit Will réapparaître ; là par contre c'est moi qui me suis mal exprimée, je pense. Pour moi, Jack se dit en effet "merde, j'espère que Jones n'est pas dans le coin". Et d'accord aussi pour la méfiance, genre "vu le sale coup que je lui ai fait, attention, il n'a pas dû apprécier". Ce que je voulais dire par "il n'est manifestement pas très content de le voir", c'est que justement, encore une fois Jack ne pense qu'à lui, toujours lui, jamais que lui. Et aux inconvénients que lui-même risque de rencontrer.

Et pour moi ça ne passe pas, tout simplement. Je crois avoir utilisé le terme de "méprisable". Je le pense toujours.

Pour la partie Jack/Elisabeth, par contre, je dois dire que je suis assez prête à être d'accord quand tu dis que la donzelle est très sûre d'elle et de son charme. C'est tout à fait elle : la petite fille gâtée à qui tout le monde a toujours fait mille compliments et qui, comme toujours, ne se rend pas compte du danger (je pense au passage avec Sao Feng en disant ça). Tellement certaine de l'enrouler autour de son petit doigt que sans l'attaque du HV, hum....


 
Scarlett
11-06-10 à 19:49

Quelle analyse !

Hey, Syrène !

Ha, quel plaisir de lire un article avec lequel je suis d'accord... A force de ne tomber QUE sur du Sparrabeth aux quatre coins du Net, je finissais par ne plus rien lire du tout !

Très bonne analyse, complète et poussée, des relations entre les personnages. Tu as bien cerné, à mon avis, la relation Jack/Elizabeth, un jeu de séduction, absolument rien à voir avec de l'amour... De même, la relation entre Jack et Will me paraît bien rendue. Ils se font des coups bas, oui, mais se sauvent aussi la vie mutuellement, et s'aiment visiblement bien... Ils sont prêts à aller très loin pour sauver l'autre.

Pour Elizabeth et Norrington, ça me rappelle l'OS que je viens de finir, tiens. je te le ferai lire, tu retrouveras certains éléments qui apparaissent dans ton analyse... Huhu.

Je voulais juste dire un truc concernant Jack/Gibbs : tu parles de vouvoiement et de tutoiement, mais n'oublie pas qu'en vrai, dans la VO, ce problème n'existe pas... Les anglais, ces chanceux, utilisent "you" pour tout, que ce soit un parfait inconnu ou le meilleur pote. Cett nuance n'existe qu'en VF, donc. (le point du prénom/nom de famille n'en reste pas moins vrai, ceci dit, ainsi que l'idée de hiérarchie.)

Quant à Murtogg et Mullroy, je suis d'accord qu'à force, ils agacent plus qu'autre chose. Je les ai adorés dans le premier film (le premier dialogue avec Jack, sur les docks de Port Royal... Moment d'anthologie ! J'adore !) mais dans les suites, l'humour s'est essouflé (ils ne sont pas les seuls d'ailleurs, beaucoup de personnages sont dans ce cas... Malheureusement.)

Mais, dis-moi... Il manque quelque chose pour que mon bonheur soit total... Ou est la relation Jack/Beckett ? =)

Au début je me suis dit "C'est parce qu'elle ne parle que des pirates" mais Norrington n'en est pas un, donc... Je me disais qu'une petite partie sur nos deux ennemis préférés serait un bon complément. Je dis ça, je dis rien, hein. Héhé.

Merci Syrène pour cet article bien illustré (même si certaines images ne s'affichent pas !) et à très bientôt !

Scarlett

 
Syrene
12-06-10 à 13:40

Re: Quelle analyse !

Oh, ça fait plaisir de te voir ici, dis-donc ! Eh, eh, décidément, encore d'accord, je vois. Ah ben oui, le vouvoiement français, sans doute. C'est vrai que tu ne connais les films qu'en version originale (je crois que Titvan ne les regarde qu'en VO aussi), mais moi je suis bien forcée de me baser sur la version française pour mes commentaires.

Je sais que tu bondis sauvent à cause des traductions qui ne te plaisent pas, mais bon, là au moins l'idée de hiérarchie, comme tu dis, a été respectée. Ce n'est pas facile, n'empêche, le métier de traducteur ! Il n'y a pas que les mots, il y a l'idée qui pointe derrière.

Ah ! Toi tu t'es demandée où était passé l'avorton Beckett. Tit' se demandait où était Hector Barbossa (dans le cadre d'un Jack/Hector).

Non, ce n'est pas que je n'ai fait que les pirates, c'est que ça ne m'est pas venu à l'esprit. Je ne trouve pas que les films nous en apprenne assez sur la relation Jack/Beckett, je n'aurais pas su quoi dire. Et pour Barbossa, pareil : à part "ils se détestent", ben... Mais bon, ça c'est moi, hein. Ca ne veut pas dire que quelqu'un d'autre ne trouverait pas quelque chose à dire.

P.S. : Ah bon, chez toi certaines images n'apparaissent pas ? Je les vois, moi... quelle est encore cette diablerie ?


 
Fan-Roux-Bay
26-07-10 à 20:04

Ca mérite un commentaire !!

Très bonne analyse des relations entre les personnages ! Tricorne bas Syréne. Je n'ai presque rien à redire, je vais juste me contenter de rejoindre certaines personnes sur leur points de vue...

Concernant la relation Jack/Elizabeth, je suis d'accord avec Tit'. Je trouve que même si Lizzie vise un but précis, battre des cils et jouer les femmes fatales ça l'amuse beaucoup.
Dans la scéne sur l'Empress, son petit sourire amusé pendant que Feng lui tourne autour est flagrant. Et heureusement que l'Empress se fait attaquer parce que sinon comme tu dis...
Le baiser de Judas, lui permet de sauver tout le monde (et surtout Will) tout en s'amusant avec les sentiments de Jack
C'est dans son éducation comme tu dis. Son père a cédé à tout ses caprices et tout le monde la complimente depuis des années alors elle est devenue convaincue de son pouvoir de séduction....


Passons à Jack/Will, moi aussi je vais me faire l'avocate du diable.
J'ai l'impression que Will est une "marchandise" destinée à faire gagner un peu de temps à Jack, mais il tient un minimum à "préserver l'état de la marchandise".
Dans POTC 1 c'est "attend ne le tue pas maintenant" avec l'intention derrière de pousser Hector à envoyer ses hommes combattre ceux de Norrington. Comme ça Jack a plus de facilité à tuer Hector quant Will aura levé la malédiction...
Dans POTC 2, je pense que Jack a envoyé Will sur le Hollandais pour gagner du temps encore une fois. Il devait savoir pertinemment que Jones n'accepterait pas l'âme de Will à la place de la sienne.
Quant Will se pointe sur l'île des Quatre Vents, je pense que Jack se dit "Houlà si Will est ici, Jones l'est peut-être aussi." et il doit aussi avoir peur de la réaction de Will qu'il a bien embobiné.
Enfin le moment où Jones embroche Will. Jack stoppe de rire tout net, il a l'air de peser le pour et le contre pendant quelques secondes avant de décider de sauver Will. Mais je ne pense pas qu'il aurait été capable de devenir capitaine du HV, trop de contraintes. Il se serait de toute façon trouver un pigeon pour embrocher le cœur à sa place. Mais je suis un peu d'accord avec les gens qui diraient "ça l'arrange que Will soit à l'agonie à ce moment là". Non pas que Jack souhaite le malheur de Will mais il sait bien que Lizzie ne peux pas se passer de Will. En lui faisant embrocher le cœur Will survit et Jones meurt : plus de malédiction (tout du moins pour Jack !)
Non je ne pense pas Jack aussi sournois et aussi pourri que ça. C'est un pirate qui ne pense qu'à sa poire et à ce qui peux lui arriver. Il est rusé comme un renard et s'il peut faire d'une pierre deux coups il ne se gênera pas. Aider d'accord... s'il en tire un avantage ! C'est le cas quant il décide d'aider Will à retrouver Lizzie dans le 1 : Will le libère et en plus il est le fils de Bill Turner et nous savons tous ce que cela implique...

James/Elizabeth
Ah moi je suis pas d'accord avec ce que Lizzie pense (sans aucun doute)

"- C’est un homme bien, dit-elle alors. Le genre d’homme que l’on rêve d’épouser.

Mais pas forcément celui qui vous fait battre le cœur…"


L'un n'empêche pas l'autre, je ne dirais pas non ! Mais je ne suis pas une piqueuse de maris (juste d'exs xD) donc tant mieux pour notre demi-démone préférée.
Je ne pense pas être la seule dans ce cas mais au fil des films, j'ai apprécié de plus en plus James au point qu'aujourd'hui c'est mon personnage préféré de la trilogie.
Dans le 1, au début je ne l'aimais pas trop, à la fin je l'ai admiré car il s'est incliné devant le bonheur d'Elizabeth.
Dans le 2, j'ai eu pitié de lui. Je l'aurais bien pris dans mes bras tout crasseux et puant qu'il était.
Dans le 3, j'ai envié Lizzie et j'ai pleuré comme une madeleine à la mort de James. Là-dessus je déteste les scénaristes et je déteste la maudite épée de James, toute personne qui l'a eu en sa possession ne serait-ce que quelques instants morte ou maudite ! (Gouverneur Swann : mort, Will : maudit, Jones : mort, Beckett : mort, James : mort)
Et disons-le les baisers de Lizzie sont aussi de mauvais augure (Jack : baiser de judas, Feng : mort, James : mort, Will : maudit.)



Sur ce roman, je te laisse. Bisous
Fan'.

 
Anonyme
31-07-10 à 13:52

Re: Ca mérite un commentaire !!

Hum... je ne vais pas reprendre tout ce que tu dis point par point, mon avis est dans "l'article" ; par contre, je me demande si tu aurais la même opinion à propos de Jack s'il n'avait pas les yeux de Johnny Depp.

C'est un pirate, et toute l'histoire est là pour le prouver. Pas sanguinaire pour un sou, mais totalement sans scrupule.

Par contre, pour le final avec Will et le coeur de Davy Jones, on n'a pas du voir le même film, encore une fois. Il sourit AVANT, à l'intention de Jones, mais dès que Will est touché, son expression est éloquente. Il ne s'attendait vraiment pas à ça. Et non, pas une seconde je ne crois qu'il a pensé à cette bougresse d'Elisabeth. J'ignorais que tu avais des tendances sparrabeths.


 
Titvan
31-07-10 à 18:20

Re: Ca mérite un commentaire !!

Sans avoir des tendances sparrabeths moi-même (lol) je n'exclus pas l'idée que Jack ait pensé à Elizabeth au moment de sauver Will en lui faisant embrocher le cœur à sa place. La douleur de la demoiselle était palpable, elle était en train de perdre l'homme qu'elle aime, il ne lui en fallait pas plus pour se décider à ce bon vieux Jack. Il n'a pas un coeur de pierre non plus.

En revanche, "ça l'arrange que Will soit à l'agonie" dans le sens où Jack pourra récupérer Elizabeth si Will meurt... non, je ne vois pas la chose comme ça, non plus (on voit bien que Jack est à des années lumières de penser ça, il a l'air plutôt choqué) et je ne pense pas que c'est ce que Fan' voulait dire. J'ai l'impression qu'elle voulait dire que Jack peut faire d'une pierre deux coups : il sauve Will, pour Elizabeth, ce qui est noble, et il est libéré de sa dette envers Jones, sans se coltiner une malédiction. Tout bénef ! lol Certes, il voulait devenir immortel, mais pas à ce prix là...

Blablabla... je suis vraiment bavarde, c'est horrible xD

 
Fan-Roux-Bay
31-07-10 à 20:17

Re: Ca mérite un commentaire !!

Je vous répond aux 2 personnes en même temps ;)

Pour ce qui est de mon avis sur Jack s'il était joué par une autre personne que Johnny Depp, personne ne peux  le dire avec certitude mais en tout cas je ne vois pas Johnny Depp pointer derrière Jack quand je regarde les films.  Je vois Jack Sparrow tout simplement. Et le fait que Jack soit joué par Johnny ne m'empêche pas de trouver le 2éme film vraiment moyen (je ne l'ai pas revu depuis la semaine passée entre pirates dans les Vosges d'ailleurs...) . Mon point de vue sur ce film est de plus en plus négatif au fur et à mesure que le temps passe (à 14ans on est sans doute plus indulgente qu'à 18ans ou du moins on ne perçoit pas les choses de la même façon...)

Ensuite, négatif je n'ai pas de tendances Sparrabeth. D'ailleurs Lizzie a tendance à m'agacer ! Je pense que Jack se satisfait très bien "d'une femme dans chaque port" Le voir s'engager sur le long terme avec quelqu'un, que ce soit Lizzie ou n'importe qui d'autre est improbable. (je ne parle que des films hein, pas du forum de la communauté ça c'est autre chose...)

Pour le final. C'est bien ce que je dis. Il est tout sourire AVANT que Jones n'embroche Will et APRES il déchante. Je suis d'accord avec toi il ne s'attendait pas à ça. Je ne sais pas s'il a fait embrocher le cœur à  Will pour qu'il soit sauvé et puisse rester avec Élisabeth (1journée tout les 10ans) mais ça n'est pas à exclure. Mais pour moi ce n'est pas la raison première, il aide si lui-même trouve un bénéfice et là il y en avait un. il sauve Will d'accord (ça c'est le "plus" le côté noble de la chose comme dit Titvan)  mais surtout, il se libère de sa dette envers Jones et la malédiction "10ans en mer pour 1 journée à terre" c'est Will qui se la coltine. Tout les avantages et aucun inconvénient... bon si un : il renonce à l'immortalité mais même si ça lui tient  à cœur (je cite Tit')  "pas à ce prix" quand même ! Et sa précieuse liberté dans tout ça ? A supposer qu'il ait embrocher le cœur, il serait immortel mais qu'il accomplisse ou non sa tâche de gardien des âmes, il y aurait "atteinte à sa liberté" dans les deux cas : plus de possibilité de mettre pied à terre pendant 10ans ! (ou alors si dans une bassine d'eau de mer... niveau praticité on repassera !) et si la tâche n'est pas accomplie il s'ajoute le côté "tentaculaire". Bof bof tout ça. Je crois qu'il se satisfait de la fin de cette histoire surtout qu'il lui reste la fontaine de jouvence.

Tit' : non moi non plus je ne suis pas adepte du "si Will meurt Jack récupéra Lizzie". Il ne pense pas à ça quant Will est aux portes de la mort à mon avis. Il doit surtout se dire "Bugger, je m'attendais pas à ça ! je fais quoi moi ? Attend si j'embroche le coeur... je suis immortel mais... flûte la malédiction... Bon ben tiens j'vais faire embrocher le coeur à Will, comme ça je n'ai plus de dette envers Jones" éventuellement il pense aussi qu'il fait quelque chose de noble pour Will et Élisabeth mais il ne pense pas à récupérer Lizzie, de toute façon ça serait peine perdue.


Et hop une deuxiéme bavarde, tu m'accueille au club Tit' ?

 
Titvan
31-07-10 à 20:50

Re: Ca mérite un commentaire !!

Peine perdue, je confirme. Sans entrer dans un énième débat sur le sujet, Jack n'est pas idiot, il sait très bien que même dans la mort, le cœur d'Elizabeth appartient à Will, tout comme celui de Will (dans son coffre) appartient à Elizabeth. Bon, c'est un film, on n'a jamais dit que c'était réaliste, mais c'est comme ça, picétou! lol La réalité, ça va bien deux secondes, mais j'aime ce genre d'histoire d'amour qui ne connait aucune frontière, moi ^^ (et ceci est un autre débat)



Bien sûr, pas de problème, bienvenue au club des bavardes, ma grande! ^^