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Citations favorites
--> Phrases cultes issues de nos livres préférés

Voilà, ça a un peu tardé, mais il fallait bien créer en "littérature" la même rubrique que dans la section "cinéma", à savoir celle des citations favorites.

Alors je vais commencer par un auteur non seulement célèbre, mais Anglais, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Shakespeare en personne.

Première citation, issue de Roméo et Juliette et qui, déclamée par Edward Cullen dans Twilight II, m'a donné envie de lire Roméo et Juliette. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé, bien que pour moi ce ne soit pas une histoire romantique, contrairement à ce que l'on dit généralement :

Ici, je veux fixer mon éternelle demeure et soustraire au joug des étoiles ennemies cette chair lasse du monde. Mes yeux, un dernier regard, mes bras une dernière étreinte, et vous, lèvres, vous portes de l'âme humaine, scellez d'un baiser légitime un éternel pacte avec le sépulcre"

Seconde citation, de Shakespeare aussi, issue cette fois de Richard III :

"Dans le cercle même de la couronne qui entoure les tempes mortelles d'un roi, la mort tient sa cour".

(je l'ai aussi entendue dans un film, mais peu importe, on se renseigne où on peut).

Les suivantes sont issues de la bande dessinée "Pirates" (Terpant & Bonifay) :

"Qu’est-ce donc, si ce n’est un jeu ?

Que font ces hommes à errer les océans, sinon jouer leurs âmes à quitte ou double ?

Que faisons-nous à ramper sur l’eau ?

Ne jouons-nous pas à nous faire peur ? "

"Nous y sommes, gens de fortune : nous franchissons le cap et le vent nous pousse vers un autre monde. Jurons désobéissance et voguons là où l’or nous attend".

Une autre encore. Celle-là est extraite de la saga Louisiane de Maurice DENUZIERE :

"Il était heureux, le Gascon. Par-dessus deux générations et d'étranges vicissitudes, le sang de Virginie Trégan, dame de Bagatelle, allait enfin s'unir candidement à celui de Clarence Dandrige, le Cavalier. "

C'est sans conteste ma "chute" de roman favorite entre toutes.  

Hop, une autre, issue cette fois de Harry Potter et l'ordre du phénix :

"Harry apercevait la minuscule silhouette de Crockdur qui essayait de défendre Hagrid en sautant sur ses agresseurs jusqu'à ce qu'un sortilège de stupéfixion le frappe de plein fouet. Le molosse s'effondra à terre. Avec un hurlement de fureur, Hagrid souleva alors le coupable et le projeta en l'air. L'homme fit un vol plané d'au moins trois mètres et ne se releva pas. Hermione étouffa une exclamation, les deux mains sur la bouche. Harry se tourna vers Ron : lui aussi paraissait terrifié. Jamais ils n'avaient vu Hagrid dans un tel état de rage.

- Regardez ! couina Parvati, penchée par-dessus le parapet.

Elle montrait le pied du château où la porte d'entrée s'était ouverte à nouveau. De la lumière jaillit dans l'obscurité du parc et une ombre unique, longue et noire, ondula sur la pelouse.

../..

Tous suivaient des yeux la silhouette qui courait à présent vers le lieu du combat.

- Comment osez-vous ? s'écriait-elle. Comment osez-vous ? 

- C'est McGonagall, murmura Hermione.

- Laissez-le ! Je vous dis de le laisser ! s'exclama la voix du professeur McGonagall dans l'obscurité. De quel droit l'attaquez-vous ? Il n'a rien fait qui puisse justifier...

Hermione, Parvati et Lavande poussèrent un hurlement simultané. Devant la cabane, les silhouettes avaient projeté pas moins de quatre éclairs de stupéfixion sur le professeur McGonagall. Les rayons rouges la frappèrent à mi-chemin entre la cabane et le château. Pendant un instant, elle sembla s'illuminer, entourée d'un inquiétant halo rougeâtre, puis elle fut projetée dans les airs et retomba brutalement sur le dos. Etendue de tout son long, elle ne bougeait plus.

- Mille milliard de gargouilles galopantes ! s'écria le professeur Tofty qui semblait avoir à son tour complètement oublié l'examen. Sans la moindre sommation ! Une conduite scandaleuse !

- LÂCHES ! hurla Hagrid.

Sa voix parvint nettement jusqu'au sommet de la tour et des lumières s'allumèrent à l'intérieur du château.

- IGNOBLES LÂCHES ! PRENEZ CA ! ET CA....

- Oh, là, là... s'étrangla Hermione.

Hagrid balaya de deux énormes coups de poing ses agresseurs les plus proches qui s'effondrèrent aussitôt, assommés net. Harry vit alors Hagrid se courber en deux et pensa qu'il avait été touché par un sortilège. Mais un instant plus tard, il s'était redressé, portant sur son dos quelque chose qui ressemblait à un sac. Harry comprit qu'il s'agissait du corps inerte de Crockdur couché en travers de ses épaules.

Ecrit par Syrene, le Vendredi 3 Décembre 2010, 01:18 dans la rubrique Littérature.

Commentaires :

Titvan
02-01-11 à 23:56

Bon, je vais passer sur le fait que j'avais oublié ce topic, tout ça, hein, je pense que c'est mieux...

lol oui, je la connais par cœur cette citation de Colette maintenant en effet. Mais le truc c'est que je commence à y adhérer. Comme elle dit on ne peut pas à la fois aimer les bêtes et les hommes, j'aimerais pouvoir réconcilier les deux mais... j'ai de plus en plus l'impression que c'est impossible :s Et plus j'en apprends et plus je me dis "wow! y a vraiment aucun espoir pour l'espèce humaine, finalement" Comme je le disais l'autre jour sur facebook : "nous les humains ne sommes que des furoncles sur la face de cette pauvre Terre et nous finirons tous par nous étouffer dans notre propre pus!"

Enfin bref... lol

J'aime beaucoup ces citations que tu as choisies ^^ Quant à avoir des préférées, je n'arrive pas à choisir. Elles me parlent toutes.

 
Syrene
03-01-11 à 15:48

Re:

Ma foi, je comprends tout à fait ce que tu veux dire, je crois. Nous sommes sur des longueurs d'ondes sinon identiques, cette fois, du moins parallèles. Si je me souviens bien, j'ai passé longtemps à essayer de "réconcilier les deux", comme tu dis.

J'y ai renoncé et j'ai pris mon parti, mais il est normal que chacun/chacune suive sa route de son côté, étape par étape.

Je suis saisie par ce que tu dis :

"nous les humains ne sommes que des furoncles sur la face de cette pauvre Terre et nous finirons tous par nous étouffer dans notre propre pus!"

Je suis saisie parce que une fois encore.... Je te laisse juge : moi j'ai souvent coutume de dire : "L'humanité, c'est rien d'autre que des vers à viande au fond d'une poubelle. Quand ils ont bouffé tout ce qui était à bouffer, ils se dévorent entre eux".

......

Bon, pour ne pas finir sur une telle note, je rajoute de suite quelques citations sur le topic, et je suis plutôt sensible au fait que tu dises que jusqu'à présent, "elles te parlent toutes". Les ondes gazouillent pareil, une fois encore, dirait-on.