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La guerre des étoiles - retour aux années 80

Quelque part dans l'infinité sidérale, deux vaisseaux cosmiques sont aux prises. L'un d'eux est rapidement arraisonné, pris à l'abordage, ceux qui sont à bord sont tués ou capturés. Seuls deux robots -non, deux droïdes- ont pu s'échapper. Ils emportent avec eux le seul et unique espoir de l'Alliance Rebelle, un petit groupe de résistants qui à un contre mille s'efforcent de venir à bout du régime de terreur imposé par l'Empire Galactique.

Cela vous rappelle quelque chose ? C'est le tout début de l'histoire. Vont y intervenir une princesse certes à sauver, qui n'hésite pas cependant à dégainer son pistolaser quand il le faut, un jeune héros idéaliste à la moralité irréprochable, une sorte de mercenaire râleur dans le style "bon coeur et mauvaise tête", une armoire à glace en armure noire, cape noire et masque noir (non, ce n'est pas Zorro ! Vraiment pas !) et une incroyable ribambelle de créatures extra-terrestres variant du plus farfelu au plus dément.

Cela dure le temps de trois films de deux heures chacun et l'on ne s'y ennuie pas une seule micro-seconde. Les rebondissements et les coups de théâtre se succèdent et s'entremêlent et, comme il se doit, cela se termine par une victoire plus qu'éclatante du Bien sur le Mal (majuscules de mise).

 

C'était il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine et cela s'appelle La guerre des étoiles, rappelez-vous !

 

La toile de fond en somme est assez simpliste : une lointaine galaxie est soumise à un régime dictatorial et terrifique (mais si, mais si !) et un petit groupe de fortes têtes résiste encore et toujours à l’envahisseur (euh ? Je me tromperais pas un peu de B.D., là ?).

  

Bref ! Ces rebelles avoués souhaitent restaurer l’ancien régime républicain représenté par la princesse Leïa et ce qui reste de l’ordre des chevaliers Jedi, autrefois décimés par Dark Vador. Et si cela choque les puristes de voir une altesse authentique lutter pour la république, qu’ils fassent preuve d’un peu d’imagination, non d’un trou noir !

Là-dessus se greffent des histoires annexes (celles des personnages principaux), des digressions dues à des méchants de rencontre sans rapport avec l’Empire (il existe dans ces mondes galactiques lointains pas mal de saletés intersidérales sans opinion politique particulière mais pas piquées des vers pour autant. Chasseurs de primes sans foi ni loi, crapules de tous poils issues des bas-fonds des planètes mal famées, rois de la pègre locale, enfin, une vraie mafia !) et au final ça a quand même révolutionné l’histoire du cinéma et apporté à son créateur, George Lucas, la puissance, la fortune et la gloire, en partie à cause des effets spéciaux utilisés, inédits jusque là.

 

Affaire de spécialistes, ça, les effets spéciaux. Sans doute ils servent efficacement l’histoire mais, sans scénario ni personnages, des effets spéciaux ne font pas un film. Ici il y a tout ce qu’il faut,   s’étalant sans vergogne sur trois épisodes, cela ne manque pas de surprises et pourtant, La guerre des étoiles  a la simplicité des vieux mythes et des contes d’autrefois.

 

Ce n’est pas Lucas qui démentirait. Selon lui, son oeuvre est une sorte de conte de fées imprégné de religion (la Force) et d’orientalisme. Pas de problème : l’entrée en matière, devenue célèbre « Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine » ressemble drôlement au « Il était une fois » de nos contes traditionnels. Peut-être qu’en fin de compte, les bonnes vieilles histoires que l’on racontait au coin du feu dans les temps passés sont encore susceptibles d’éveiller dans le coeur des foules des échos favorables. Surtout si elles sont transposées dans un univers de space-opéra, avec dans le décor beaucoup de vaisseaux spatiaux, de robots (Non ! Des DROIDES, on vous dit !), d’extra-terrestres en tous genres (certains ont des tronches vraiment gratinées) et si l’action s’éparpille de planète en planète.

 

Lucas est sans aucun doute un cinéaste, il n’en est pas moins un excellent conteur. Son histoire se tient et pourtant, il la raconte dans le désordre, de telle sorte que la surprise est toujours au rendez-vous et que le suspense renaît chaque fois que l’on s’imagine deviner ce qui va se passer :

 

Citation : « Après le N° 1, le public savait que Luke était un héros et ne pouvait pas être tué. La façon de faire marcher un public est de lui donner à croire que vous, le réalisateur, vous allez faire quelque chose de vraiment moche. Le public devait croire que Luke allait tuer Vador, avec toutes les horribles implications du parricide ».

Pari gagné, Mister Lucas ! Le public a marché, vibré, tremblé. Et peut-être même pleuré. Que les méchants meurent à la fin, c’était facilement prévisible. Tout le monde s’y attendait.

Corser les choses avec un lien de parenté filial, c’était déjà pas mal.

Effectuer un retournement de situation pareil, faire de Dark Vador, qui depuis trois films faisait entrer sous terre non seulement les personnages de la trilogie mais encore ses spectateurs haletants, un héros, et un héros martyr s’il vous plaît ! Qu’il sauve en définitive la situation, c’est un sacré coup de génie !

 

Car Luke a beau avoir remporté le duel qui l’opposait à son père (là aussi, les rôles s’inversent l’espace d’un instant. Vador à son tour perd une main dans l’affaire, comme son fils dans  L’Empire... , mais surtout, si Luke triomphe, c’est bel et bien parce que durant un instant il s’est laissé dominer par la rage, la haine peut-être... ça ne vous rappelle rien ?). Bref, Luke vainqueur du combat va néanmoins succomber sous les coups d’un nouvel adversaire, autrement plus machiavélique, quand...

 

Donc, ménager l’effet de surprise et imaginer des rebondissements qui prennent le spectateur au dépourvu. Les héros eux-mêmes sont encore assez conventionnels : l’idéaliste irréprochable en toutes choses, l’oeil bleu de rigueur, autant dire la vertu incarnée ; le hors-la-loi, contrebandier, trafiquant, râleur et beau gosse, fort en gueule mais doté d’un coeur gros comme ça.

Et bien sûr une belle demoiselle.

En revanche, leurs relations détonent par rapport aux schémas classiques. Sentimentalement parlant, le héros en titre n’obtiendra rien du tout, en dépit de débuts prometteurs. Normal, puisque la seule fille de l’histoire se révèlera être sa soeur. Sa soeur jumelle, s’il vous plaît ! A les voir, on ne l’aurait pas deviné.

 

De toute façon, les héros ne devraient pas se soucier d’amour et de conquêtes sentimentales ; après tout, leur boulot à eux est de casser la tête aux méchants et de rétablir l’ordre des choses. Comme disait l’autre, si c’était à la portée de tout le monde, on n’aurait pas besoin de héros. 

 

Comme il se doit, sur le chemin épineux et plein d’embûches qu’il va devoir suivre, Luke Skywalker va trouver les guides qui sauront lui montrer la voie et lui donner les moyens de la suivre. Deux mentors pour faire de lui un nouveau chevalier jedi, les deux derniers survivants de l’ordre, qui se sont retirés sur des planètes perdues en attendant que la roue tourne et que sonne l’heure de renverser le tyran qui a détruit leur monde.

Obi-Wan Kenobi, vieil ermite caché au fond du désert de la planète Tatouine, et Yoda, un nabot rigolo plus vieux encore mais aussi bien plus puissants, en réalité le dernier des maîtres jedis.

Dans les histoires, les vieux sages pleins d’expérience sont généralement des parangons de vertu et de science, parfaitement irréprochables. Ce n’est pas tout à fait le cas de ces deux là, un peu menteurs sur les bords. Pour le bien de la cause, ils feront tout leur possible pour cacher à Luke sa parenté avec Dark Vador, autrefois Anakin Skywalker.

Un peu menteur mais honnête quand même, Obi-Wan reconnaîtra pour sa part (faute avouée....) quelle bourde phénoménale il a commise en transmettant, trente ans plus tôt, son pouvoir à ce même Anakin lequel, de son côté, allait en faire le très mauvais usage que l’on sait. Et qui pour tout remerciement réglera son compte sans sourciller à son professeur dès qu’il en aura l’occasion. Heureusement, le vieux chevalier ayant plus d’un tour dans ses manches de bure, il reviendra sous forme de pur esprit afin de guider Luke dans sa quête future.

En face de l’Alliance Rebelle, le tentaculaire, tout puissant et très malfaisant Empire Galactique. A la tête de l’Empire, Dark Vador, cadenassé de la tête aux pieds dans son armure noire, incognito sous son masque qui le fait ressembler à un gros insecte (très venimeux !). Et bien sûr, l’Empereur.

 

Voici ce que dit George Lucas à propos de ses personnages : selon lui, DARK VADOR a beau être le monstre des légendes, les ténèbres sont en nous. Lucas pour sa part offre la rédemption : Vador n’est pas vainqueur du combat final. Luke l’emporte sur lui, mais... celui que l’on considérait jusqu’alors comme le Mal incarné l’emporte sur lui-même !

YAN SOLO : « C’est un des meilleurs. Il s’est montré plus malin que l’Empire à de nombreuses occasions et il a réussi quelques affaires vite faites. Un de ses problèmes, c’est qu’il mise plutôt gros et c’est là qu’il perd la plupart de son argent. Il est dur et futé, seulement d’une certaine manière il n’arrive jamais à gratter assez pour avoir un quelconque pouvoir. Il est légèrement auto-destructeur et il éprouve une sorte de plaisir à être à deux doigts d’un désastre. Vous le rencontrez, il vaut alors 10 billions de dollars, et lorsque vous le rencontrez la fois suivante, il est dans les dettes jusqu’au cou ».

 

Dans une interview réalisée dans les années 80, Lucas racontait l’histoire de Yan Solo, imaginée par lui mais jamais contée à l’écran : personnage contemporain et réaliste dans un monde extravagant, Solo aurait été abandonné par des bohémiens de l’espace et élevé par des Wookies entre sept et douze ans. Cadet de l’école militaire, expulsé pour avoir vendu les solutions des examens et organisé des courses de vaisseaux spatiaux, il finit par devenir contrebandier. Malgré tout, ce n’est pas un mauvais bougre. Simplement, ayant toujours dû se tirer d’affaire seul, il ne croit en personne d’autre que lui-même.

LEIA : « Elle est extrêmement brillante et bien éduquée, habituée à prendre des responsabilités dans toutes les situations. Elle est par nature un chef inné ». Un chef d’accord, mais attention, en aucun cas un sex-symbol ! Lors du tournage du premier épisode, Lucas fit tout pour effacer au maximum la féminité de Carrie Fischer : une longue robe blanche qui la couvrait du cou aux chevilles, une coiffure stricte, et la poitrine serrée dans un bandage qui l’aplatissait autant que possible sous sa robe. Non mais sans blague ! Essayez un peu de folâtrer dans l’Empire et vous allez voir !

LES WOOKIES : « Amalgame de chat, de chien et de gorille, les Wookies vivent en tribus sur une planète faite d’une jungle humide, occupant des maisons informes installées à la cime d’arbres géants. Ils vivent jusqu’à l’âge de 350 ans, se nourrissent de viande et de légumes et sont des mammifères. Leurs femelles, pourvues de six mamelles, accouchent de leur petit sur des litières. Les bébés Wookies mesurent 1,20 mètre à la naissance et possèdent de grands yeux de la taille de ceux des adultes ».

Après l’invasion de l’Empire, les Wookies ont subi une rafle de la part des marchands d’esclaves et ont été vendus à travers toute la galaxie. Yan Solo sauve un jour un groupe de prisonniers dans lequel se trouve Chewbacca, qui devient son garde du corps et son compagnon pour le restant de sa vie.

CHEWBACCA : « Aimable mais fier et doté d’un coeur d’or ».

 

D’une façon générale, on peut dire que le message est bien passé. Les personnages apparaissent à peu près ainsi. Et si en définitive les héros semblent finalement à peine ébauchés, autant dire plutôt classiques (Luke est un vrai modèle de vertu, etc, etc,) alors que les méchants crèvent le plafond, c’est sans doute parce que dans l’esprit de Lucas « La guerre des étoiles » compte SIX films et non pas trois, et que Luke, Yan, Leïa et Chewbacca n’ont leur place que dans la moitié d’entre eux, au contraire de leurs adversaires.

Du côté ennemi en effet, chapeau ! Dark Vador est plus qu’un modèle du genre, il reste inégalé en la matière. « Une aura de mystère et de terreur accompagne son nom dans toute la galaxie. Il est le bras droit de l’empereur et dirige ses troupes d’une main de fer. Il représente pour tous l’incarnation du Mal et le pouvoir du côté obscur de la Force. (../..)

C’est plus une machine qu’un homme, dit Obi-Wan Kenobi. Mais derrière ce masque impénétrable se cache un père qui n’a pas oublié qu’il était un être humain. Il est aussi troublant qu’inquiétant, aussi fascinant qu ’effrayant, aussi magnétique que repoussant ». C’est un bon résumé. C’est même plus qu’un résumé, c’est le personnage raconté dans son entier.

A cela pourtant il faut ajouter quelque chose : si les actes priment, s’ils font de quelqu’un ce qu’il est, le caractère de Dark Vador est singulièrement renforcé encore par son apparence. Sa stature, sa démarche, son armure noire et le masque qui dissimule irrémédiablement le genre de créature qui se cache derrière, grossissent le trait. Mais surtout, surtout, la touche finale, ce qui en somme caractérise vraiment le personnage, c’est sa respiration artificielle, indissociable de lui, qui en font un être hybride mi-homme mi-machine sans que l’on puisse savoir en quelles proportions.

Dans le premier épisode, il tolère Tarkan à ses côtés et lui laisse prendre les décisions, se réservant les « opérations coup de poing » sur le terrain. Dans « L’Empire contre-attaque », on le retrouve seul à la tête des troupes impériales. Il n’est plus simplement impressionnant : il sème la terreur. Lorsqu’il passe sur la passerelle de son navire, les opérateurs qui sont aux commandes le suivent d’un regard agrandi par la peur. Et quand on voit comment Vador traite ses officiers, on comprend très bien pourquoi. Rebelote dans les premières minutes du « Retour du Jedi » : le commandant qui accueille Sa Seigneurie à bord de l’Etoile de la Mort a tendance à avaler sa salive à n’en plus finir et à faire pas mal de grimaces plutôt crispées en présence du visiteur.

Dark Vador est un personnage complexe et cette complexité le rend d’autant plus redoutable. Son autorité est indiscutable et ne lui est pas conférée par son seul pouvoir. En toutes circonstances, il reste imperturbable, autant dire glacial ! Qu’il donne un ordre, profère une menace, énonce un fait ou livre bataille, le ton varie à peine, aucun sentiment ne se fait jour. C’est peut-être ce qui le rend aussi terrible ; il n’y a pas en lui plus de cruauté que de compassion, pas davantage de sadisme que de sentimentalité. Comme une machine, il agit ainsi que les circonstances l’exigent, sans aucun état d’âme. Seulement, au contraire d’une machine simplement programmée, Dark Vador réfléchit, calcule, tire des plans et les modifie si le contexte l’exige.

De l’homme il a gardé la souplesse intellectuelle et par-dessus le marché, il est intelligent ! Il faut le reconnaître, les forces humaines paraissent bien dérisoires face à un tel adversaire. Mais Lucas, ayant forgé cette image terrifiante, ayant fait accélérer les pulsations cardiaques de son public à chaque apparition de Dark Vador, tout à coup va encore plus loin : l’inébranlable, l’implacable, celui qui apparaît comme le maître absolu, tout à coup s’abaisse humblement devant une silhouette maigrichonne et dérisoire.

L’esprit s’affole un instant, on n’y comprend plus rien ! Quoi ? Comment ? Que se passe t-il ? Il existerait, quelque part au coeur insondable de l’univers, un  être capable de faire plier Vador, rien qu’avec sa voix doucereuse et ses propos faussement amicaux ? Hallucinant ! Et Dark Vador, toujours sans émotion apparente, de conclure lui-même que « son maître » (non, j’y crois pas...) « .. n’est pas aussi indulgent que lui » ! L’indulgence du Seigneur Noir n’étant que trop évidente, n’est-ce pas, on a tendance à s’affoler un peu en entendant cela !

Il faut pourtant se rendre à l’évidence, Dark Vador ne vient qu’en second dans la hiérarchie de l’Empire. Encore un « effet Lucas ». Jusque là on pensait qu’il était le chef suprême, voilà qu’on nous rappelle, et Lapalisse ne démentirait pas, qu’à un empire il faut un empereur ! En quelque sorte celui qui, dans l’ombre (l’ombre de la Force sans doute) tire toutes les ficelles à sa convenance.

Qui est l'empereur ? «Un mystère, une énigme insondable, qui dirige les courants les plus forts de la Force, au service des plus obscures représentations du Mal. Dans sa quête pour la domination de la Galaxie, il monte les systèmes stellaires les uns contre les autres. Il est l’empereur Palpatine, le seigneur du côté obscur»...

S’il est insignifiant d’apparence, il est cependant capable (excusez du peu !) d’en imposer à Vador...  Il possède les pouvoirs d'un grand jedi passé du côté obscur de la Force. Et s'il n’a pas de sabre laser, s'il est toujours sans arme, c'est sans doute qu'il n'en a pas besoin, étant capable de générer par lui-même une telle puissance de destruction que même un jedi n'y peut résister. Avec un pareil pouvoir, une grande intelligence et une connaissance aiguë de l'âme humaine, il a réussi ce qui pouvait paraître impossible : renverser l'ancienne république, décimer l'ordre jedi tout entier et de là, régner sur la galaxie.

Tout cela à lui seul ?

En quelque sorte, oui. Ayant réussi le coup de maître de soudoyer un chevalier jedi, de se le dévouer corps et âme, afin d'en faire le bras armé du nouvel empire. Et, pardon mais ! Au bout du bras se trouve une main redoutablement lourde ! Cet homme là, peut-être bien, était le talon d'Achille de l'ancien système ; un chevalier jedi, certes. Mais formé sur le tas, n'étant jamais passé par les mains irremplaçables d'un vrai maître jedi qui, peut-être, aurait su le préparer à résister. Une erreur lourde de conséquence, c'est le moins que l'on puisse dire.

Mais, vingt ans plus tard, l'empereur à son tour ne devait-il pas commettre une double erreur qui -retour des choses- causerait sa perte ? Tout d'abord, en dépit de son don exceptionnel à prévoir les événements, il ne devait pas envisager l'intervention sur Endor des tribus Ewok volant au secours des rebelles pris au piège. Premier retournement de situation.

Enfin, et Luke d'ailleurs devait rapidement s'en rendre compte, à force d'être trop sûr de lui, de son pouvoir, de son emprise sur Vador, l'empereur devait sous-estimer certain lien de parenté générateur d'un conflit intérieur qui, à terme... La Force, chacun le sait, permet à ses adeptes de voir l'avenir, quoique sans garantie absolue car, comme le dit Yoda, "toujours en mouvement est l'avenir". L'empereur, dès le début, craignait que Luke puisse un jour le détruire. Son don de double vue, peut-être bien, lui avait fait entrevoir qu'il pourrait être anéanti par un Skywalker. Et sa plus grande erreur alors, suscitée à son tour par sa trop grande confiance en lui-même, aura été de se tromper de Skywalker...

Ecrit par Syrene, le Samedi 29 Mai 2010, 16:32 dans la rubrique Cinéma.