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L'appel du sang
--> La seconde vie de Bree Tanner

Et le voici, le voilà, il est paru. Très court et écrit en gros caractères, il se commence et se termine en une soirée. Ca se lit certes aisément mais, malheureusement, sans grand plaisir à la clef.

Car ce 5ème volume n’est pas vraiment à la hauteur. Seule la fin présente quelque intérêt mais hélas, un intérêt bien faible et bien atténué (je développe ce point plus bas). 

 

ATTENTION, SPOILERS !!! 

Ne lisez pas la suite si vous voulez gardez la surprise de la découverte intacte !

Commençons donc par le début : je trouvais et trouve encore que l’idée de départ était excellente. Contrairement apparemment à de nombreux lecteurs, le personnage de Bree, cette vampirette massacrée par les Volturis alors que les Cullen lui offraient une chance de vivre, m’avait touchée et disons-le marquée.

 Je trouvais intéressante l’idée de découvrir sa vie avant qu’elle prenne fin et de voir ce qu’étaient l’existence et les pensées d’un « vrai » nouveau-né vampire.

 A ce titre, la publicité faite autour du roman était aussi alléchante qu’elle se révèle mensongère à terme : « l'histoire fascinante de Bree, une vampire de 15 ans qui apparaît dans "Hésitation" et transformée par Victoria (l’une des ennemies des Cullen, la famille d’Edward) en même temps qu'une vingtaine d'autres adolescents, pour former une armée de vampires qui combattrait les Cullen. Le roman se focalise sur les trois mois qui se déroulent entre sa transformation en vampire et le combat final à la fin de "Hésitation", à l'issue duquel elle meurt, tuée par les Volturi. Nouveau-née torturée par sa transformation et la soif de sang qu'elle ne contrôle pas, Bree Tanner est l'alter-ego de Bella et lui renvoie l'image de ce qu'elle serait si elle allait jusqu'au bout de sa décision de se transformer pour rester toute sa vie avec Edward. »

Il n’y a pas grand-chose sinon rien de tout cela, au final, dans le roman. Et surtout rien de fascinant ! J’appelle ça tromper les gens sur la marchandise. Snif.

 Mais que je m’explique : il y a certes, dès le départ, une déception personnelle, qui aurait cependant pu être compensée sinon effacée par le livre s’il avait été meilleur sur d’autres plans.

 Je m’attendais à ce que l’histoire nous montre la vie d’une adolescente sans histoire, pareille à toutes les autres, avant que le destin, sous la forme de Victoria, ne brise toute son existence.

Or il n’en est rien : l’histoire commence alors que la demoiselle est déjà un vampire de trois mois. De plus, loin d’être une adolescente sans histoire, ce qui aurait ajouté de l’émotion à l’affaire, selon moi, elle est issue d’un milieu difficile, fugueuse, abandonnée par sa mère et battue par son père. Comme elle le dit elle-même, promise à la drogue et la prostitution, bref, aucun avenir potentiel digne de ce nom.

 Cela, à la limite, aurait pu passer. Mais voilà, on attendait effectivement de « voir » par les yeux d’un vampire nouveau-né, ou comme le promet à tort la 4ème de couverture « un vrai vampire, un traqueur, un monstre ».

 Eh ben…. Zéro ! Nada ! Rien de tout cela.

 Bree est très gentille, sa soif de sang occasionnelle, et elle est très différente des autres nouveau-nés, dont elle a peur.

 Le personnage de Riley, totalement insipide et dénué d’intérêt dans Hésitation, tient ici une place centrale. Malheureusement, il n’y gagne strictement rien. Riley n’est que le pantin de Victoria, uniquement préoccupé de lui plaire et de lui obéir, sans la moindre personnalité. En réalité : ennuyeux à périr.

 C’est d’ailleurs le plus gros souci de cette histoire : elle est plate, sans recherche, sans passion, dépourvue d’action et d’émotion et pire que tout : voilà un texte qui n’a jamais été travaillé et que je qualifierai personnellement de bâclé tant il est superficiel et bourré de fautes à tous les niveaux (voir plus loin).

 Là où l’on attendait en effet une vision de la vie d’un vampire de fraîche date, donc assoiffé de sang et incapable de refouler sa sauvagerie (je n’invente rien, les 4 tomes existants insistent assez lourdement sur la question), on n’a ici qu’une amourette d’adolescents barbante à souhait et n’apportant strictement rien à l’histoire (et puis assez ! Assez avec le coup de foudre, la destinée, blablabla…. à la longue c’est vraiment très chiant !),  des tas de raisonnements métaphysiques carrément rasoir et deux gamins qui jouent les détectives pour faire découvrir au lecteur que les Volturis, une vraie mafia et fonctionnant comme telle, n’avaient pas attendu la naissance de Nessie pour programmer la destruction du clan Cullen.

 Formidable.

Qu’Aro et compagnie sont effectivement des salauds (comme si on ne le savait pas) qui transgressent leurs propres lois à volonté quand ça les arrange : Victoria a enfreint toutes les règles mais elle a droit à un délai et même peut-être une amnistie si elle réussit à éliminer Carlisle et les siens.

Oh et ah ! Jane hait Alice encore plus que Bella, ah ben dis donc, on se demande comment on a pu vivre sans cette info de première !

Franchement, il n’y a rien de nouveau et encore moins de passionnant là-dedans. Ceux de ces vampires qui sont conformes à l’idée que l’on avait des « nouveau-nés » sont taxés de « gros débiles » et se conduisent effectivement comme tels. Le vilain Riley ment à tout le monde et fait disparaître ceux qui sont un peu plus malins. Ouais… personnellement je ne suis pas parvenue à éprouver quoi que ce soit et je suis très vite passée à la suite en espérant que les choses allaient s’améliorer.

 A tout cela il faut ajouter des passages plutôt ridicules, comme Diégo le rigolo qui tape du pied sur le grooos rocher sous lequel il vient « d’enterrer » trois victimes vidées de leur sang, juste pour stabiliser ledit rocher…. erf… dans la même catégorie, la grotte marine sous un de ces gros rochers, euuuh…. en plein milieu du détroit devant Seattle ? Et alors faut voir la scène en entier : grat-grat, je creuse à travers le rocher et je trouve une grosse racine ! (comment une racine arrive t-elle là, dans le roc, en plein milieu de l’eau ? Mystère !) Et grat-grat, je creuse encore, et wouah, hé ! Dis-donc, trop fort le mec, le soleil me fait rien, hein oui que je suis super-intelligent ? Non mais je cauchemarde, là ! C’est quoi ce gros délire ? Je trouve tout ça d’un débile consternant !

 La fin du bouquin amène enfin un peu d’intérêt, avec la rencontre tant attendue de Bree et des « Yeux Jaunes ». Malheureusement, ça prend trois-quatre pages à peine, ça s’avale d’un trait, on n’a pas le temps d’en éprouver la saveur. De plus, là encore il y a pas mal de couacs, j’y reviens.

 Pour moi cependant, le plus gros défaut de ce livre, mais alors tellement gros qu’il est totalement impardonnable, c’est que rien ne colle avec les 4 précédents. Ca me chagrine beaucoup qu’un auteur ne soit pas capable de respecter sa propre histoire, mais pire encore, je trouve que c’est inadmissible, parce que un c’est se fiche du lecteur, et deux, ça donne une désastreuse impression de « j’m en balance, ce sera comme ce sera ».

 J’explique : page 22 de L’appel du sang, il est précisé que la future armée de Victoria est composée de « la lie de l’humanité » : voyous, drogués, jeunes à problèmes issus de milieux défavorisés, etc. Bree la fugueuse ne fait pas exception, on sent bien que son gros bourrin de père ne la recherchera pas et ne s’inquiètera pas de ce qu’elle est devenue.

 Par ailleurs, le mot d’ordre est de ne se nourrir que de gens comme eux, dont la disparition ne fera pas de vague : « dieux et repas issus du ruisseau ».

 Plus loin, plus précisément page 46, il est également précisé que ces nouveaux vampires sont tous des adolescents (allez savoir pourquoi).

Or voilà qui est en totale mais totale contradiction avec Hésitation (pages 281 à 283) : les victimes de Seattle vont «  de la lycéenne de 15 ans au facteur retraité de 67 ans …/… il y a aussi des disparitions. Nulle victime ne saurait être considérée comme une cible facile –pas de fugueurs ni de sans domicile fixe …/… les malheureux ont disparu de chez eux (un immeuble de 4 étages par exemple), de leur salle de gym, d’un mariage.»  Ou encore d’une salle de cinéma.

 Bon, déjà là, je trouve totalement mais alors totalement nul de se contredire de cette manière.

 Le sommet en la matière est atteint quand on se rend compte avec effarement qu’Edward a changé de couleur de cheveux ! Tout à coup il est « roux foncé, auburn ». Première nouvelle ! Dans Fascination, Bella le décrit « blond-roux ». Vénitien, quoi. Par la suite, on parle plusieurs fois dans la série de ses cheveux « couleur bronze ». Vénitien ou bronze, OK, c’est proche. Mais je répète, on a dit BRONZE ! Pas «cuivre » ! Alors là dans le genre nul !

 Mais la cerise sur le gâteau, en la matière, c’est quand d’une page à l’autre l’histoire ne se suit pas. Lorsque Carlisle explique aux Volturis que Bree s’est rendue et qu’elle ne connaissait pas les règles, voici ce que pense la donzelle : « J’ai eu l’impression qu’il plaisait ma cause. Sauf que, comme il me l’avait annoncé en personne, mon avenir ne dépendait pas de lui ». J’ai relu deux fois les quelques pages qui précèdent ce passage et il n’y a absolument rien de tel dedans. Bien au contraire, Carlisle s’engage auprès de Bree, sans faire la moindre allusion à un pouvoir supérieur : « Si tu ne tentes pas de t’en prendre à nous, nous promettons de t’épargner. ../.. Nous aurons des questions à te poser. Réponds-y avec honnêteté et tu n’auras rien à craindre ».

 Sans commentaire.

 Passons ensuite au personnage de Bree. De notoriété publique, et je pense en effet que c’est manifeste, la saga Twilight est de la part de l’auteur ce que l’on appelle du « send-in », ou « self-insert ». Son héroïne Bella n’est autre qu’une version idéalisée d’elle-même, physique compris (il suffit de regarder la photo de Mme Meyer pour s’en apercevoir).

 Bon, jusque là, pourquoi pas ? Après tout, tous les auteurs mettent d’eux-mêmes dans leurs personnages. S. Meyer aura seulement poussé le jeu plus loin que les autres, mais encore une fois, pourquoi pas ?

 L’ennui, c’est qu’elle atteint ici, clairement, ses limites : Bree n’est qu’une fade « Bella bis ». Son auteur n’a su lui donner aucune personnalité propre, elle s’exprime comme Bella, pense comme elle, réagit comme elle. Et comme par hasard, elle lit beaucoup, elle aussi.

 Par ailleurs, à aucun moment on a l’impression qu’il s’agit d’une adolescente de quinze ans, presque seize. Ses raisonnements, ses attitudes et ses réflexions sont ceux d’une adulte, à mon avis.

 Je l’ai dit : une Bella bis. Bella qui pour ses 17 ans est très, très mûre, parce que, nous explique-t-on, elle a eu une mère infantile, blablabla, et que donc elle a tout assumé toute seule depuis toujours. Une fois qu’elle vit chez son père, d’ailleurs, elle prend en charge toute la maisonnée, le ménage, les courses, la cuisine et la lessive.

Une fois pourquoi pas, mais deux, bof…

Ne parlons pas de Diégo, le petit ami de Bree, qui tout en faisant soi-disant aveuglément confiance à Riley –ce qui lui coûtera la vie- prend des précautions de tacticien confirmé pour que ledit Riley ne puisse deviner que Bree en sait autant que lui.

 Ce n’est pas très crédible, et encore moins pour un garçon de 18 ans tout juste n’ayant jamais été confronté à ce genre de situation.

Cet épisode de toute façon est stupide : ou bien Diégo avait vraiment confiance en Riley et ses précautions n’ont aucun sens, ou bien il avait un doute et alors on ne peut que se dire qu’il était bête à manger du foin, d’aller seul lui dire en face ce qu’il avait découvert !

Tout ceci nous amène aux vampires nouveau-nés. A longueur de pages dans la quadrilogie existante, on nous en parle, de ces cocos là. Féroces, sauvages, insatiables. Physiquement très forts, mais totalement livrés à leurs instincts et incapables de se contrôler. Souvenons-nous de Bella : lorsqu’elle s’est éveillée vampire, toute la famille a fait bloc en pensant qu’elle allait se jeter sur elle.  

 La plupart de ceux de l’armée de Victoria sont bien ainsi, d’ailleurs.

OK.

Sauf Riley, Fred, Diégo, et bien entendu, Bree.

Ben voyons !

Même à la fin, en présence de Bella, la demoiselle arrive à se contenir. A grand peine, mais elle y arrive. Et que l’on ne vienne pas me dire « mais-euh, elle savait que les Cullen la tueraient si elle bougeait ».

 Oui, elle le savait, mais qu’est-ce que ça change ? Non seulement elle n’était pas supposée être capable de faire appel à sa raison à ce stade, mais encore elle est très stoïque face à l’idée de sa mort, qu’elle accepte d’ailleurs sans un mot ni un geste quand l’arrêt final est rendu.

Dois-je rappeler que même les vampires matures ont souvent du mal à se maîtriser ? Malgré tout son désir d’avoir une armée, Victoria tue nombre de ses victimes car elle ne peut s’arrêter de boire. N’oublions pas Jasper, qui a des années de pratique et qui est « végétarien » (la couleur de ses yeux en témoigne), mais ne peut se contrôler lorsque Bella se coupe. Je suis sûre que l’idée d’attaquer la fiancée de son frère lui était odieuse, mais le voilà, l’appel du sang !

 Franchement, ce livre porte très mal son titre, car Bree ne ressent pas grand-chose.

Même Esmé et Alice doivent s’éloigner quand Bella saigne, car elles sont trop tentées.

Finalement, alors qu’on voudrait faire passer Bella pour une exception dans le 4ème tome, je trouve que c’est très fréquent, dans cette histoire,  les vampires nouveau-nés gentils comme des agneaux et capables de se maîtriser. Dois-je rappeler que Carlisle a été le premier ? Que jamais de toute sa longue existence il n’a tué un seul être humain, même tout au début ? Qu’il y a eu Rosalie (celle-ci a tué et même apparemment torturé ses agresseurs mais sans boire leur sang), puis Alice ? Et naturellement Bella.

On peut rajouter Bree, tant il semble évident que si les Cullen avaient pu l’éduquer elle aurait facilement renoncé au sang humain.

Le second gros reproche que je fais à ce roman (je parle toujours de L’appel du sang, bien sûr), c’est d’avoir encore une fois tué toute émotion à force de platitude. Disons en fait que c’est le reproche que je fais à Stéphanie Meyer de manière générale.

 Je n’ai pas oublié, ça ne risque pas, la fin de Révélation, où tout le potentiel de l’histoire est irrémédiablement gâché et où là où on aurait pu avoir un final sensationnel qui aurait marqué les esprits, « tout retombe comme un soufflé » en laissant pas mal de monde sur sa faim. 

Où à force de vouloir à n’importe quel prix que tout le monde soit totalement et parfaitement heureux, on en arrive à des situations risibles à force d’être absurdes. Ce qui est dommage, parce que c’est tellement irrationnel et tiré par les cheveux que ça fiche tout par terre.

 Eh bien L’appel du sang souffre du même handicap. A force de vouloir que tout soit bleu et rose, l’auteur commet à mon sens une énorme bourde (piège dans lequel, à titre d’exemple, n’est pas tombée J.K. Rowling) et gâche encore une fois son matériau et ses possibilités.

 On dirait qu’il ne fallait surtout pas que les lecteurs pleurent à la fin, qu’il ne fallait surtout pas rendre l’histoire trop touchante. Et quand je lis dans l’introduction qu’écrire sur un « vrai » vampire fut une aventure « sombre », j’ai envie de lui rire au nez, à la donzelle ! Il n’y a pas une seule ligne « sombre » dans cette histoire.

Quelques passages retiennent l’attention vers la fin : on découvre que Carlisle peut tuer quand c’est nécessaire (même si dans le cas présent il s’en abstient, parce que les supplications –mal comprises- de Bree l’ont attendri), que lui-même supplie littéralement les Quileutes de le laisser examiner Jacob et que Jasper au contraire ne fait aucun sentiment, quitte à tricher (il fait éprouver à la prisonnière agacement, colère, rage, dans l’espoir d’avoir un prétexte pour la tuer)- 

 Tout cela est très joli mais hélas, bien trop court. Ca fond sous les yeux en quelques paragraphes et hop, terminé.

Et je ne suis pas du tout convaincue non plus par l’attitude de Bree à la fin : elle est là un peu comme une potiche et ne semble pas le moins du monde concernée par son propre sort. Un instant elle fait des projets d’avenir, la minute suivante elle est résignée à mourir, mais en fait j’ai eu l’impression en lisant qu’elle s’en tapait complètement, et c’est bien dommage. Car du coup je me suis désintéressée moi aussi de la situation et j’ai refermé le livre sans avoir rien éprouvé à aucun moment.  

Sans compter que les actions de grâce de Bree envers les Cullen, euh…. C’est un peu sinon carrément exagéré, je trouve. On le sait que ce sont des êtres merveilleux, formidables, et tout, et tout, et tout…. Je me demande quand même si à la place de Bree j’aurais ressenti les choses de cette manière. Je trouve que ça sonne faux, pour tout dire. Encore une fois une réaction à la « Bella », très souvent incompréhensible.

Enfin, pour terminer je dois dire que je suis toujours consternée (et malheureusement c’est de plus en plus fréquent) quand dans un livre édité par des pros je trouve des fautes de français. La phrase «pourquoi personne ne me décapitait-il pas ? » m’a fait sauter au plafond. Il y a un mot en trop là-dedans, ou bien « personne » ou bien « pas ». On devrait dire, au choix : « pourquoi personne ne me décapitait-il ? » ou bien « pourquoi Trucmuche (ou il, ils, elle..) ne me décapitait-il(s) pas ? ». Des nuances, oui, personne n’a jamais prétendu que le français était une langue facile, mais dans un livre, désolée, c’est quand même inadmissible !

 Autres exemples : "il s'est à peine donné la peine" : bonjour la grosse répétition !  - "bien que nous soyons invisibles, j'étais sûr d'être repérable" : plaît-il ? -  « Si je démontrais avec évidence » : encore une fois un mot de trop, j’appelle ça un pléonasme – « Son sang tiède et sucré blabla… », mais deux lignes plus loin à peine il est dit que le sang en question « avait l’amertume de la drogue ». Et le pompon : « j'évitais de l'observer, lui prêtant attention plutôt en me concentrant sur le rythme unique de respiration ». Je ne comprends tout simplement pas ce charabia, ça n’a aucun sens. 

Opinion plutôt négative sur toute la ligne, donc. Dommage.

 

 

Ecrit par Syrene, le Dimanche 6 Juin 2010, 22:03 dans la rubrique Littérature.

Commentaires :

Titvan
07-06-10 à 00:09

J'ajoute une grosse répétition pour la forme : "j'étais d'accord pour le lui accorder" Ahem! Bref... xD

Tu as tout bien résumé ^^ J'ai pris plus de plaisir à lire ta critique qu'à lire le livre! Je suis très déçue, également. Clairement, comme tu l'as dit, l'histoire a été bâclée, et la traduction aurait mérité une sinon plusieurs relectures!

Enfin, c'est un mal pour un bien, maintenant je sais ce que j'aurais voulu lire et ce que je veux absolument éviter d'écrire dans notre projet de crossover. Ne reste plus qu'à attendre que les mots viennent... (ça c'est moins évident, en revanche :s) Re-bref!

Franchement, S. Meyer aurait mieux fait de continuer à écrire Midnight Sun... Considérons ça comme une erreur de parcours, hein lol

Je vais me relire ta critique, tiens, juste pour le plaisir xD

 
Syrene
07-06-10 à 14:25

Re:

Hu, hu, j’espère que ta seconde lecture a été agréable, dans ce cas.

Ah, oups ! En effet, j’en ai oublié une grosse, une grosse faute-répétition, merci de l’avoir rajoutée dans ton commentaire.

Ouaip, on dira que c’est une erreur de parcours. Après tout, ça arrive (la preuve).

Le crossover, vui, vui, vui, moi aussi faut que j’évite de (re)tomber dans le piège.