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Dans la peau de... 1 et 2 - Titvan
DANS LA PEAU D'UN HOMME... ET PAS N'IMPORTE LEQUEL



Résumé : Self-insert. Une nuit, j'ai fait un rêve, où je me suis retrouvée dans la peau d'un homme... et pas n'importe lequel.

Rating : K+ (à partir de 10 ans)

Disclaimer : Rendons à Mickey ce qui appartient à Mickey. Je ne possède absolument rien de Pirates des Caraïbes, mais je possède ma folie! Ou, n'est-ce pas plutôt la folie qui me possède...? lol

Note : Je vais tâcher de réunir en un seul article, deux fanfictions sur le même thème "dans la peau de...". La première, que je viens de vous présenter, a été écrite en 2006, après un vrai rêve que j'ai fait une nuit. Je ne suis pas très fière de mon style de l'époque qui est on ne peut plus maladroit mais elle continue de faire rire et de me faire rire, alors pourquoi pas. Du pur délire en pixels ^^

Vous reconnaitrez, je suppose, la chanson de Diane Tell intitulée "Moi si j'étais un homme". Et les italiques du début, bien sûr, représentent les dialogues du film.


Il pleut dehors, encore et toujours. Cela fait une semaine et ça ne semble pas vouloir s’arrêter. Enfin… Ce n’est pas si grave que ça. Je suis à l’abri à l’intérieur, c’est tout ce qui compte. Bien au chaud devant la télé, je regarde Pirates des Caraïbes… pour la 150e fois. Ce qui est bien avec ce film c’est qu’on a beau le regarder, le re-regarder et le re-re regarder encore, on ne s’en lasse pas. J’adore. Je passe vraiment un bon moment à chaque fois. Il faudra quand même que je cesse un jour, sinon ça va finir par me jouer des tours. Quand j’y pense, je me dis que c’est dommage que toute cette histoire soit fictive. C’est tellement poilant (du dos) que ce serait super si ça existait vraiment. Vous imaginez des pirates aussi fun que Jack ! Franchement ce serait super cool. Non ? Je suis sûre que vous êtes d’accord. Justement, en parlant de poilant, j’adore cette scène. Écoutez :

Will : Comment Jack est-il tombé sur ce compas ?

Gibbs : Je savais pas grand chose de Jack avant qu’il débarque à Tortuga, avec le projet de trouver le trésor de l’île de la Muerta. A l’époque je le connaissais pas mais il était Capitaine du Black Pearl.

Will : Quoi ?Jamais il n’a parlé de ça.

Gibbs : Ah, il est très discret depuis quelque temps. La leçon a été dure à apprendre. Trois jours après le début de l’aventure, le second vient le voir et lui dit « Comme on doit tout partager, il faut me dire aussi où le trésor se trouve. » Alors, Jack le met au courant et… cette nuit là… y a eu une mutinerie. Ils l’ont abandonné sur une île pour le laisser mourir, après que la fournaise lui ait fait perdre la tête.

Will : Ah. Voilà donc la raison de tous ces… ? (il imite Jack, les mains en l’air et une drôle de mimique sur le visage)

Gibbs : La raison n’a rien à voir avec ça. Tu sais Will, quand on abandonne un pirate on lui laisse un pistolet avec une seule cartouche. Une seule ! C’est pas très utile pour aller à la chasse ou pour tenter de sauver sa peau. Mais au bout de trois semaines, tu crèves de faim et de soif, ce pistolet a des airs de véritable ami. Mais Jack, il s’est échappé de l’île et il a encore cette unique cartouche. Oh, il s’en servira pas. Sauf sur un seul marin : son second, le chef des mutins.

Will : Barbossa ?

Gibbs : Aye. Barbossa…

Will : Comment Jack a quitté l’île ?

Gibbs : Eh ben, je vais te le dire. Il a fait la planche à quelques encablures et il est resté là trois jours et trois nuits. Le temps que la plupart des créatures de la mer se soit habituée à sa présence. Et le quatrième matin, il s’est amarré à un couple de tortues et les a ficelées pour se faire un radeau !

Will : Il a ficelé un couple de tortues ?

Gibbs : Aye, des tortues de mer.

Will : Avec quoi il a fabriqué la ficelle ?

Jack : (il arrive devant eux) Des poils humains. Ceux de mon dos.

Elle est trop cette scène ! « Des poils humains. Ceux de mon dos » ! N’importe quoi !

Une heure et demie après, on arrive presque à la fin du film et je sens le sommeil venir. J’ai de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. Je me mets à bailler à m’en décrocher la mâchoire. Oui, je sais, ce n’est pas très élégant mais… je fais ce que je peux. Woa ! Ce qu’elle est tenace cette fatigue ! J’arrive à peine à me maintenir assise. Je… n’en… peux plus. Je suis… fatiguée. Finalement, le sommeil étant le plus fort, je me laisse aller et sombre dans un sommeil profond devant la télé, au son de la B.O. de Pirates des Caraïbes.

...

Je me réveille en sursaut, le vent frappe mon visage. Je suis sur le parapet, en haut d’un rempart. La mer s’étend à perte de vue devant moi. Mais qu’est-ce que je fais ici ? Et comment j’y suis arrivée ? Beurk, ça me donne le vertige tout ça… Attendez, ce panorama me dit quelque chose… Mais je ne saurais pas dire quoi… Je me retourne pour tenter de comprendre et ce que j’aperçois me laisse sans voix. Je reconnais cet endroit, ces escaliers, ces murs, cette cour et cette… potence. Potence ? C’est bien ma veine ! Je suis dans la cour du Fort de Port Royal ! Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ?! Soudain, un tissu rouge m’atteint en pleine figure. Qu’est-ce que c’est que ça ?! Je l’attrape bien vite pour l’observer de plus près… Depuis quand je porte ce genre de truc sur la tête moi ? Un bandana rouge ! Je suis légèrement en train d’imiter quelqu’un là… Pouah ! Ca fait combien de temps que je ne me suis pas lavé les mains ?! Attendez… depuis quand j’ai des mains d’homme ? Et toutes ces bagues… je les reconnais… Aïe, y a un truc qui me gratte sur le menton… Aaaaah !!! Au secours, j’ai de la barbe !!! Ou là ! Respire… Se faisant, mes doigts descendent le long de… deux petites tresses… qui me sont familières… tout autant que ces vêtements (pas très propres d’ailleurs). Oh… mon… Dieu… Pourquoi moi ? Un point positif : me voilà débarrassée de cette poitrine encombrante qui est la mienne… était ?… Enfin bref… Un point moins positif : j’ai aussi hérité d’autre chose, un truc un peu plus gênant, si vous voyez ce que je veux dire… Beurk !… Je n’en crois pas mes yeux ! Ce bandana, cette barbe, ces mains, ces bagues, ces vêtements… je suis devenue un homme et pas n’importe lequel : le capitaine Jack…

"Sparrow !!"

Tiens, je me disais aussi que c’était beaucoup trop calme… Je vois Norrington et ces hommes s’approcher de… moi… à grands pas. C’est vraiment pas mon jour, les ennuis ne vont pas tarder à commencer j’ai l’impression. Que pourrait-il m’arriver de pire ?… Avoir envie de pipi… ouais, je crois que là, ce serait vraiment le pompon ! D’ailleurs, je vais arrêter d’y penser parce que sinon ça va me tomber sur le coin de la… La honte ! Bref… La joyeuse bande à Norri arrive enfin face à moi. Prévoyant la suite, je joins les mains et les tends vers eux.

"Laissez moi deviner. Mettez le aux fers !"

"Exactement. Gillette ! Conduisez cet homme en prison. Il a rendez-vous demain à l’aube avec la potence… pour de bon, cette fois, j’y veillerai."

Oïch ! C’est vraiment pas mon jour ! Non seulement, je suis devenue un homme mais en plus… un homme condamné à la potence. J’ai pas de bol vraiment ! Tiens, je ne sais pas pourquoi mais j’ai une chanson qui me vient en tête…

"Moi, si j’étais un homme, je serais capitaine…"

Ouais ! Ben, comme quoi, il ne faut jamais rien prendre à la légère… Norrington me regarde bizarre, là, est-ce que j’aurais chanté tout haut ? Tchô la honte… Sans perdre une minute ils m’emmènent en prison… en quatrième vitesse. Ils doivent avoir peur d’une autre tentative d’évasion. Sauf que ce qu’ils ne savent pas, c’est que je ne suis pas Jack Sparrow… et les évasions, c’est pas trop mon truc. Tiens d’ailleurs, si je leur disais que je ne suis pas lui, ça pourrait marcher… Non, ça m’étonnerait… Je risquerais d’entacher ma réputation, ou la sienne en fait… Hé ! Ça peut être marrant ça… Ça me donne une idée… Aaan je suis méchante !

"Euh… les gars ! Je crois qu’il y a erreur sur la personne."

"C’est-à-dire ? Vous allez sans doute nous faire croire que vous êtes innocent ?"

"Innocente. Je suis… une femme… en fait."

Ça les fait rire, c’est déjà ça. C’est ça, rigolez bien, bande de crétins…

"Non mais, c’est pas des blagues. Je ne suis pas le capitaine Jack Sparrow. Je suis… une femme."

"Mais bien sûr ! C’est la pire excuse que vous ayez jamais inventée. Vous n’êtes pas en grand forme, M. Sparrow ! (il ajoute à Gillette en murmurant, pendant qu’il me jette dans la cellule) Vérifiez s’il a de la fièvre, je ne voudrais pas qu’il meurt avant demain…"

Mais je ne fais pas de fièvre ! Je vais très bien, merci ! Je suis juste devenue… un homme, mais pas de quoi en faire un plat… Nan mais, c’est vrai… Qu’est-ce qu’il y a de dramatique à ça ? Bon, je sais, tout. Mais qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ? Je sais, rien. Merci, pour votre soutien, vraiment. Je vais mourir demain et c’est tout l’effet que ça vous fait ? Rrraaa, les jeunes d’aujourd’hui ! Plus aucun respect pour leurs aînés… Mais qu’est-ce que je raconte ?

Laissé seul en prison une demie heure après (que ce bon vieux Gillette m’a tripoté, beurk !) je me mets à réfléchir à mon triste sort. Ouaich ! Je touche le fond là… sans mauvais jeu de mot… Avec un peu de bol, ce cher William pointera le bout de son nez (qu’il a de très mignon d’ailleurs). Ah ben, vous savez ce qu’il y a de pire finalement ? C’est d’avoir des réactions de femme dans un corps d’homme. Je suis dans une de ces merdes ! Nan, Will, reste où tu es, je préfère…

"Jack ?"

Oh non ! Je t’avais dit de rester loin… C’est pas vrai, il n’écoute jamais ce qu’on lui dit, hein !

"William !"

"Ne me dit pas que Norrington t’est tombé dessus encore une fois ?"

"Qu’est-ce que tu veux ? C’est la vie… Il est totalement obsédé par moi !"

"Je vois ça… Euh… écoute, j’aimerais bien te faire sortir mais…"

"Mais tu peux pas. Eh ben, ça fait rien, laisse tomber va. Je me débrouillerai."

Il me lance un regard perplexe. Il a l’air d’hésiter.

"Vas-y, je te dis. Je trouverai bien un moyen de sortir de là."

"T’es sûr ? Et comment tu vas faire ça ?"

"… Je sais pas encore mais… ça va venir… t’inquiètes ! Va rejoindre les tiens. T’en fais pas pour moi ! Ça ira."

"D’accord… Merci…"

"De rien… Ma grande générosité légendaire…"

Et sans dire un mot de plus, il s’en va. Ma grande générosité légendaire ! Oui, c’est bien ce que j’ai dit. Bien sûr, la mienne, pas celle de Jack. Ben oui, celle de Jack n’est pas vraiment « légendaire », si vous voyez ce que je veux dire… Enfin… Faut que je trouve un moyen de sortir d’ici, moi… Le chien !

"Toutounet ! (siffle)"

Ah ! Le voilà ! Les clefs dans la gueule comme d’habitude. C’est bien pratique cette histoire. Et comme j’ai un penchant naturel pour les chiens, il va le sentir. Enfin normalement… J’attrape l’os par terre juste devant ma cellule et je me mets à l’appeler.

"(siffle) Approche, le chien. Allez. Bon chien, approche. C’est bien, viens chercher le nonos !"

Je lui parle comme à un débile ! C’est pas comme ça qu’il va venir… Je décide de changer de tactique.

"(siffle) Viens voir, mon pépère. Allez, viens me voir. Je vais pas te faire de mal. Approche. Allez, viens. (siffle)"

Attends, y a pas un truc plus appétissant que ce vieil os pourri ? Ah ! Là, sous le banc (pourri lui aussi) y a un reste d’os à moelle avec de la viande encore dessus. Je m’empresse de l’attraper. Ah, ben voilà qui est mieux ! Je le tends avec précaution en direction du chien.

"Viens voir, j’ai un truc meilleur que ce vieil os tout pourri."

Et effectivement, ça marche. Le chien avance prudemment, les clefs dans la gueule. Arrivées à portée de main je me hâte de les attraper et de filer l’os au chien. YES !!

"Je suis la meilleure ! Alors, Jack, qu’est-ce que tu dis de ça ? Je suis beaucoup plus douée que toi avec les chiens, c’est sûr."

Mais qu’est-ce que je fais moi ? Vite ! Il faut que j’ouvre cette porte et que je sorte d’ici en vitesse ! J’insère les clefs dans la serrure et tourne. YES !! Ça marche ! A moi la liberté ! La porte s’ouvre et je sors en courant vers les escaliers. Non sans avoir, au passage, gratifié le chien d’une caresse sur l’échine (bon chien chien !) et récupéré mes effets, enfin, ses effets… Rrraaa, je ne sais pas !

Arrivé en haut, je rase les murs pour éviter de me faire repérer. Ben oui, ça serait pas de bol ! Finalement, je me retrouve encore une fois sur le parapet. Comment on sort de cette cour ? Essayons à droite…

Nan, c’était pas par là… A gauche ?

Non plus… Si je continue mes allées et venues, je finir par me faire repérer… Bon ben, je ne vois plus qu’un seul moyen : sauter en espérant éviter les rochers. Mais bien sûr !

"Hé vous !"

Oh… bugger ! (NB : oui, je sais, vous ne regardez jamais la version originale… mais sachez que c’est aussi son expression favorite…) Chuuttt ! Il va me faire repérer ! Qu’est-ce que je fais ? Je saute ? Et si je rate mon coup ?

"M. Sparrow ! Où croyez vous donc aller comme ça ?"

Oncle Norri ! C’est super… j’ai vraiment pas de bol… Je m’approche dangereusement du parapet avec l’intention de sauter (c’est l’intention qui compte non ?) Remarquant ça, Norrington, s’approche lui aussi, l’air inquiet.

"Ne faites rien de stupide, je vous prie. C’est demain que vous devez mourir, ça m’ennuierait de devoir annuler les festivités."

"Ça m’ennuie que ça vous ennuie, honnêtement, mais… j’ai pas que ça à faire et donc je n’ajouterai qu’une chose avant de faire le saut de l’ange. Comme l’autre imbécile dirait…"

Et tout en parlant, je recule vers le bord…

"Souvenez vous de ce jour, comme le jour où je suis devenu…"

Avant de pouvoir finir ma phrase, je tombe dans le vide en leur criant la fin.

"... le Capitaine Jack Sparrow !!!!!!!"

Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire j’atteins la surface de l’eau et plonge presque au fond. L’ennui c’est que… je ne sais pas nager !!

...

"Non !!!"

Je me réveille en sursaut… encore… Je regarde autour de moi, je suis dans le canapé, la télé encore allumée sur le fond d’écran du lecteur de DVD. Ouf ! Je suis chez moi. Attendez ! Je pose mes mains sur ma poitrine pour vérifier… Ah ! Bon sang ! Je les ai récupérés !! Je ne pensais pas dire ça un jour mais… c’est le pied d’avoir des seins ! Et d’avoir les mains propres, et pas de barbe, et pas de bagues ni de bandana ! Enfin bref… Je crois, mon pépère que c’était vraiment la dernière fois que je te matais. Je parle du film bien sûr. Qu’est-ce que vous croyez ? N’empêche que ça m’a vraiment joué un sale tour là… Eh bien, mes amis, quelle aventure !

"Moi, si j’étais un homme, je serais capitaine…"

FIN


DANS LA PEAU DE : UN CORSET ÉTRIQUÉ



Résumé : Self-insert (encore). Une nuit, j'ai fait un rêve où je me suis retrouvée engoncée dans un corset étriqué.

Rating : Entre K+ et T (c'est à dire, à partir de 12-13 ans)

Disclaimer : Encore un! lol Eh béh, ma foi, toujours pas depuis tout à l'heure! Ça sonne occupé chez Mickey xD Du coup, je ne possède toujours rien de Pirates des Caraïbes.

Note : Cette deuxième fic est un peu plus récente que l'autre, elle a été écrite en 2008, et cette fois, ce n'est pas un vrai rêve que j'ai fait, juste un petit fantasme que j'ai eu ^^ Encore une fois, c'est du pur délire en pixels.

La chanson que vous allez croiser vers la fin est la version anglaise  par Holly Valance de "Simarik", la chanson du baiser, de Tarkan. Pour ceux et celles qui se souviennent... ^^

J'en profite pour remercier à nouveau Vef' pour sa très jolie illustration.


"Qu'est-ce que je fais ici? Mais qu'est-ce que je fais ici bon sang?!"

Je tourne en rond comme une girouette... me demandant ce qui m'arrive encore. Il y a quelques minutes j'étais tranquille devant ma télé en train de regarder pour la 2222e fois consécutive La malédiction du Black Pearl et maintenant... me voilà projetée dans ce monde surréaliste. Je me retrouve perdue sur les remparts du fort de Port Royal, entourée des gens de la haute et... vous ne devinerez jamais le pire... je porte un corset!!! Euh... oui bon, ce n'est pas tout à fait ça le pire en fait... non le pire c'est que... le gouverneur vient de m'appeler Elizabeth!! Vous vous rendez compte de ce qui m'arrive?! J'ai été jetée comme un sac dans le corps étriqué (par ce corset de malheur et cette robe qui pèse une tonne) de la demoiselle Swann!! Et alors en prime... je me sens épiée du regard... Je jette un œil autour de moi et aperçoit le Commodore Norrington qui vient dans ma direction. Oh, bon dieu!! Je retiens ma respiration tout à coup (remarquez ça faisait déjà bien cinq minutes que je ne pouvais plus respirer alors...) et tente de ne pas baver... C'est bien ma veine tiens d'être en vraie complètement dingo de ce type. Si au moins elle savait la chance qu'elle a cette Elizabeth (roulage de nyeux) Absorbée par mes pensées (de lui) je ne l'entends pas tout de suite parler.

"Puis-je avoir un moment?"

Je cligne des yeux très vite et secoue la tête en émettant un...

"Hein?"

... hébété... Super... ça commence bien. Il fronce les sourcils légèrement et réitère sa question.

"Hmm, pardonnez moi, puis-je avoir un moment?"

Je sourie alors d'un air idiot et ne réponds rien... Ooooh tous les moments même si tu veux, chéri... Mais je me rends vite compte de ma bêtise et me hâte de lui donner une réponse... un peu trop enthousiaste.

"OUI!"

... ermm j'ai peut-être été un peu vite en besognes là non? (auréole) Je le vois qui fronce les sourcils, ouvre la bouche puis cligne des yeux plusieurs fois de suite comme s'il essayait de comprendre mon attitude mais... échouant lamentablement il se contente de m'emmener à l'écart, sur le parapet. Et là... rien... un moment de flottement intense... très intense... pendant lequel je tente de rester debout. J'ai chaud tout à coup... et je me demande si c'est le soleil, le corset ou... le Commodore qui me fait cet effet. P'tête bien les trois à la fois, en fait.

"Vous êtes ravissante..."

Gaaaaaah... un grand sourire se dessine alors sur mon visage, un peu comme si je venais de voir le père Noël pour de vrai (et je me suis même mise à baver je crois)... Sourire qui s'efface bien vite quand...

"... Elizabeth."

... et je soupire intérieurement, un peu déçue d'entendre ce prénom à la place du mien, mais je pense à repositionner sur mes traits un léger sourire quand même... en me tenant le côté. Ouch! Ca sert ce truc! Sans se soucier plus que ça de mon sourire-grimace il se hâte alors d'enchainer, sur un ton nerveux.

"Toutes mes excuses si je vous semble insolent..."

Je relève la tête vers lui, intéressée, et j'avoue qu'en l'observant comme je le fais là (bon dieu, qu'il est gorgeous!) je perds soudain mon self control...

"Oooh arrête de t'excuser et embrasse moi grand fou!"

Surpris, il se tourne vers moi et me lance un regard de "gné? j'ai pas tout suivi" en fronçant les sourcils et en ouvrant la bouche, encore plus grand que d'habitude.

"P-p-pardon?"

Eh ben c'est malin, j'ai réussi à le faire bafouiller (roulage de nyeux) Gênée et embarrassée par ma stupidité et ma soudaine spontanéité un poil indésirable, je me mets à me tortiller dans tous les sens, me balançant sur un pied puis sur l'autre en émettant des sons qui ne veulent rien dire.

"Oooh... aaah... eeuhh... nnn... mmm... eeuuh... ah..."

J'avoue que j'ai l'air d'une vraie dinde tout à coup. Comprenant de moins en moins ce qui m'arrive il se met à me regarder avec de grands yeux comme s'il m'était poussé une barbe tout à coup. Inquiète je porte la main à mon menton pour vérifier et soulagée de ne rien y trouver je lui lance un sourire crispé en tentant de croiser les bras de manière décontractée. Décontenancé... il décide de continuer son petit speech quand même... en bafouillant de plus belle...

"... je... je dois v-vous dire ce que je pense..."

Il fait une pause et se tourne à nouveau vers moi, en fronçant les sourcils, comme pour vérifier que je ne me suis pas soudainement transformée en quelque chose de pas naturel... et moi je continue à lui sourire, les bras croisés, d'un air de dire "kik (clignement de noeil)" Alors là, j'ai atteint le sommet... Si après ça il me demande encore de l'épouser... c'est qu'il est...

"... encore plus impressionnant que je le pensais"

Woops... la boulette bis... roh je suis nulle décidément! Seulement je ne me suis pas aperçue qu'en pensant tout haut je m'étais mise à fixer son arrière train (qu'il a ébouriffant d'ailleurs... enfin d'après ce que j'en perçois à travers la veste qu'il porte) et en relevant la tête vers lui je m'aperçois qu'il me fixe avec encore plus de "gné?" dans le regard en se tortillant pour tenter de savoir où mon point de fuite se situait... Se rendant tout à coup compte qu'il s'agissait de son popotin et faisant le rapport avec la phrase que j'ai prononcé un peu plus tôt... il se met à rougir frénétiquement en bafouillant de plus belle.

"Vous... v-v-vous êtes... sûre que... que tout v-va... b-bien?"

Je ne peux m'empêcher de glousser intérieurement : il est trop comique... et encore plus craquant quand il rougit. Mais... ce corset me coupe le souffle... Aussi je me remets à grimacer en répondant à sa question.

"Hmm... c'est difficile à dire... je donnerais n'importe quoi pour qu'on m'enlève cette robe!"

Ooooh... mon dieu! Là, je viens d'atteindre le point de non retour. M'en apercevant, j'écarquille les yeux, à mesure que je le vois se décomposer, encore plus rouge que la couleur rouge elle même, et tente de rattraper le coup.

"Oooh euh... c'est pas... enfin c'est pas tout à fait ce que je voulais dire... c'est juste que j'ai horriblement chaud, que je me sens un peu à l'étroit là dedans et..."

Tout en parlant mon regard a bifurqué vers le bas et... ooh, là c'est mon tour de rougir. Ma mâchoire du bas semble soudain s'être décrochée de celle du haut et... je me reprends vite pour éviter de lui montrer que j'ai vu (et aussi pour éviter de marcher sur ma langue) Je ferme la bouche et décide de me taire... en attendant qu'il reprenne...

Mais il ne reprend pas. Il reste là me fixer, bouche bée, toujours aussi rouge qu'une écrevisse... Eh ben bravo moi, j'ai réussi mon coup on dirait, là il ne sait sans doute même plus comment il s'appelle... Me sentant un peu coupable de ce qui lui arrive, je me dirige vers lui et tente de le réveiller doucement de sa rêverie.

"(agite les mains devant ses yeux) Hmmm, Commodore? Vous êtes encore là?... youhou!"

Revenant enfin à lui, il secoue la tête et se remet immédiatement à parler... de façon absente... et en me fixant droit dans les yeux.

"Cette... promotion met en relief ce que je n'ai pas encore réussi... à accomplir... un... mariage... avec une femme parfaite...?"

D'accooooord... wow! Je l'ai sacrément secoué là, je vais pouvoir le surnommer Orangina.

"Oh euh... je suis loin d'être une femme parfaite je crois..."

Et ne parlons même pas de celle dans le corps de laquelle je me suis vue projetée... dans le genre on bat des records toutes les deux (roulage de nyeux) Il ne dit rien et continue de me fixer droit dans les yeux... un peu comme s'il s'attendait à autre chose de ma part. Aussi je décide d'enchainer avec les excuses.

"Veuillez me pardonner, je suis désolée, je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai surement du "péter une durite"..."

... à cause de ce corset trop serré!!

"... je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, Commo... hmm!!!"

Il a soudain attrapé mon visage entre ses mains et a planté ses lèvres sur les miennes... ou plutôt celle d'Elizabeth (roulage de nyeux)... dans un baiser à s'en tordre les chevilles de plaisir. Eh ben... c'est ce qu'on appelle de l'exploration buccale. Je savais pas qu'il savait faire ça... Elle ne sait pas ce qu'elle rate Elizabeth (tire la langue mentalement) Héhé, c'est peut-être son corps à la miss Swann mais il n'empêche que c'est moi qui en profite. Niark! Et en effet, je m'en donne à cœur joie, me mettant à l'embrasser aussi, goulûment, en retour...

Malheureusement l'instant, aussi intense soit-il, n'est que de courte durée. Il s'éloigne alors précipitamment de moi et se met à bafouiller de plus belle en parlant d'abord tout seul...

"Mais que suis-je en train de faire là?! Je ne vais vraiment pas bien aujourd'hui! (plus haut) Hmm, veuillez me pardonner, je crois que je... je suis confus, je ne sais pas ce qui m'a pris... ce n'est pourtant pas dans mes habitudes d'être aussi cavalier avec une demoiselle... je... je suis vraiment navré... je devrais avoir honte de mon attitude..."

Bah faut pas (sourire) y a vraiment pas de quoi avoir honte là, chéri... Roh allez, on s'en fout, arrête de t'excuser et embrasse moi (sourire)... Mais au lieu de ça il enchaine...

"Oh mon dieu!! Si votre père nous a vus..."

Ni une ni deux, je m'approche de lui et l'attrape par le col.

"Roh ce n'est pas mon père et il ne nous a pas vus! L'est trop occupé!"

Je l'attire alors à moi en reculant tout contre le mur et recommence à l'embrasser à pleine bouche un peu à la manière d'une jeune adolescente en rut... mais... ça n'a pas l'air de lui déplaire car il me le rend bien.

When you look at me
Tell me what do you see?
This is what you get
It's the way I am
When I look at you
I wanna be I wanna be
Somewhere close to heaven
With neanderthal man

Don't go
I know you wanna touch me
Here there and everywhere
Sparks fly when we are together
You can't deny the facts of life

You don't have to act like a snob
Try your moves in the back of a car
Don't you know that we can go far?
Cause tonight you're gonna get my
(mwaa) (mwaa)
Dont play the games that you play
You know that I won't run away
Why aren't you askin me to stay?
Cause tonight I'm gonna give you my
(mwaa)(mwaa)

You can be mine
Baby what's you starsign?
Won't you take a step
Into the lions den?
I can hear my conscience calling me
Calling me
Say I'm gonna be a bad girl again

Why don't you come on over?
We can't leave this all undone
Got the devil on my shoulder
There's no place for you to run

You don't have to act like a snob
Try your moves in the back of a car
Don't you know that we can go far?
Cause tonight you're gonna get my
(mwaa)...

Soudain, sans que rien ne vienne me prévenir, je me sens atterrir sur une surface très, très dure... et froide... un peu comme du carrelage, à mesure que le son d'un disque qui saute retentit dans mon esprit.

Bzzzouuuuuipp!!!

Un peu secouée, je regarde autour de moi et m'aperçois que... oooh non... je suis dans mon salon... et je viens de dégringoler du canapé en serrant un oreiller tout contre moi. Je m'étais endormie... et ce n'était qu'un rêveeeeeuh, paaaas juste (sniff)... Je me relève alors en faisant la moue et me met à me frotter la fesse droite frénétiquement.

"Et en prime, je vais avoir droit à un joli bleu (moue) c'est vraiment trop inzuste alors..."

Roh je vous jure il faut (mais alors il le faut) vraiment que j'arrête de regarder ce film... qui sait ce qui pourrait m'arriver d'autre un jour (roulage de nyeux) Ni une ni deux, j'attrape la télécommande et éteint cette maudite télé (objet de tentation démoniaque!!) et décide d'aller me coucher... en espérant quand même rêver la suite...

"Cause tonight you're gonna get my...(mmmmhwaa) (éclat de rire)"

FIN

  
Ecrit par Titvan, le Mardi 12 Janvier 2010, 17:45 dans la rubrique Fanfictions.

Commentaires :

Syrene
12-01-10 à 20:40

Ouiiiiiii !

Oh oui, oh oui, oh chouette ! Non, pas pour ton bleu, hein... Trop contente de voir ces fics ici. En plus, je ne connaissais pas l'illustration de la première.

J'ai une tendresse particulière pour ces deux fics : "dans la peau d'un homme...", c'est la toute première que j'ai lu de toi et elle m'a toujours éclatée.

Quant au corset, elle m'a tellement plue que je l'ai, euh... empruntée. Enfin, l'idée.

Et les deux réunies, eh bien... eh bien elles sont au sommet de la pile des mes favorites, parce qu'elles sont drôles, légères et que je t'y retrouve à chaque mot, à chaque ligne.

Voilà.


 
lilouche
14-01-10 à 20:32

trop drole jadore

 
Fan-Roux-Bay
26-07-10 à 21:49

Fan' Roux-Bay

Toujours aussi hilarantes à relire ces deux fics !
Petite préférence pour le corset étriqué. C'est malin tu me fais fantasmer moi aussi !! ^^